Un Illustre
Anonyme (que j’adore !) a écrit « Je
me suis enfoui dans des amitiés amoureuses avec chacune, soit, dans des
relations totalement impossibles avec toutes ».
Après mon
premier « l’Amour selon », certains d’entre vous m’ont interrogée sur
ce que je pensais (je cite) « de l’amour
en général ».
On aurait dit l’inquisition !
On aurait dit l’inquisition !
J’ai eu droit à
une analyse psy en bonne et due forme, limite si vous n’aviez pas envie que je
m’allonge sur un divan pour vous expliquer pourquoi (je cite une lectrice
anonymement connue) : « Tu n’étais
pas mariée, alors que tu aurais pu l’être sans problème » (comme si c’était
une fin en soi !).
Je résume,
grossièrement, ce qui a été exprimé :
Un :
visiblement je ne crois pas au coup de foudre
Deux : l’amour
c’est rock’n roll, sinon rien
Trois : je préfère l’amitié à l’amour ce qui, évidemment, fait barrage
Quatre : j’ai un type de garçon particulièrement difficile (un croisement
entre Albator, Ben Whishaw, Jude Law, Alex Turner et Arthur Rimbaud)
Cinq : Je
suis indépendante, un brin garçon manqué et peu chaleureuse
Six :
enfant de divorcés, tu ne crois pas à l’amour, voilà !
Alors, pour
éviter tout problème futur sur mes papiers et autres réflexions, et pour
rassurer Lila, Meilleure Amie, Ambre Rivas et B (qui commence à se résigner à
être grand-mère), je vais développer les six points que certains ont surlignés…
« Visiblement je ne crois pas au coup de
foudre » : Mon cœur y croit, mais mon
cerveau n’a pas encore eu confirmation formelle après la troisième enquête
diligentée. Alors, oui, évidemment, j’y crois, un peu. J’ai eu une preuve. Ensuite,
je connais quelques couples autour de moi qui ont eu ce « coup de foudre » et qui sont
toujours ensemble. On appelle ça l’alchimie, le hasard, le destin, etc. Ma
Grande Tante disait qu’on était destiné à une seule personne mais que les
circonstances de la vie pouvaient nous le faire « louper ». Ben, voilà, c’est ça ! Je le loupe à chaque
fois !
« L’amour c’est rock’n roll, sinon rien ! » : Rock’n roll, ça veut dire quoi ? Si vous entendez par
là « sex, drug and rock’n roll », je vous arrête tout de suite !
Le chaos et les disputes, très peu pour moi. Alors, oui, le côté
plan-plan d’une relation, ça me gonfle assez vite, mais le tourbillon
hystérique des coups de gueule et compagnie, ça me lasse ; Et si vous entendiez
ça dans le sens « on change de
mec/fille comme de chemise », mauvaise pioche aussi. Un peu de piquant dans un océan de
douceur et de confiance, ça c’est rock’n roll…
« Je préfère l’amitié à l’amour ce qui,
évidemment, fait barrage » : Qu’est-ce
qu’il y a d’incompatible à préférer l’amitié à l’amour de prime abord ?
Oui, entre mes amis proches et mon mec du moment, il y aura toujours un moment
où je privilégierai mes amis… car eux, au moins, ils sont quasiment assurés de
rester jusqu’à la fin, sauf incident majeur de parcours. Mais qu’ils ne croient
pas non plus pouvoir de dicter ma ligne de conduite avec mes « fiancés » potentiels ! Amis,
oui, tyrans, non !
« J’ai un type de garçon particulièrement difficile (un croisement entre
Albator, Ben Whishaw, Jude Law, Alex Turner et Arthur Rimbaud) » : J’avoue ! Je plaide même
coupable ! Depuis mon enfance, j’ai un faible pour les « crevettes –anglaises pour la plupart- qui
semblent être d’une fadeur extrême mais qui, si on gratte le vernis, sont de
jolis bad boys en puissance ». Cette jolie phrase (qui correspond bien
à mes goûts) est sortie un soir de la bouche d’un de mes ex. Je le crois sur
paroles ce « crustacé british ». Alors, oui, si j’attends le type
décrit, je peux attendre longtemps… mais je ne suis pas si difficile en fait. Je
ne juge pas les gens sur leur physique, mais sur leurs qualités et leur
intellect. Contrairement à ce que certains pensent de moi, et ce que je
prétends souvent.
« Je suis
indépendante, un brin garçon manqué et peu chaleureuse » : Que puis-je dire ? C’est
vrai. Je suis indépendante, et j’y tiens. Je réagis souvent comme un garçon
(merci papounet), et je ne suis pas non plus la fille la plus chaleureuse du
monde (question de pudeur), sauf dans le très privé (demandez à Meilleure Amie). Mais est-ce un problème ? Un couple, ce n’est
pas l’abnégation d’un au détriment de l’autre. Ma conception est plus proche du
1 + 1 = 3… toi, moi, nous. Je tiens à garder ma liberté d’action, de pensée et
mouvements et j’entends bien que « ma
moitié » fasse de même de son côté. Alors, l’équilibre est difficile,
mais si vous voulez me caser, cessez de penser que je vais « fusionner » dans un couple 1 + 1 =
1. Je n’ai pas fait Maths Sup’, mais je sais encore compter, et à la rigueur,
ça fait 2.
Et enfin, le clou du spectacle :
« Enfant de
divorcés, tu ne crois pas à l’amour, voilà ! » : J’en suis sans voix. Si
tous les enfants de divorcés refusaient de se marier, il y aurait pénurie de
mariage ! Ce n’est pas parce que mes parents ont divorcé qu’ils ne se sont
pas aimés avant ! Et puis, j’ai eu autour de moi des couples solides qui
sont restés quarante (au minimum) ans ensemble, sans se départir de ce regard d’amour
l’un envers l’autre. Alors, oui, je suis une enfant de divorcés, et j’avoue que
j’ai aimé cette situation. J’ai préféré ça à une famille mal assortie qui fait
semblant et qui se déchire en silence et accumule les non-dits. Au moins, mes
parents ont été honnêtes sur leurs sentiments : on ne s’aime plus, on se
sépare. Point. Fin de l’histoire.
Bon, l’inquisition, c’est bon ?
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