Les relations humaines : Large débat sur
lequel on pourrait rester des heures, des jours, une vie.
Dernièrement une série d’aventures s’est
produite me concernant, et/ou touchant quelques personnes de mon cercle restreint
(et quand je dis restreint… c’est strictement confidentiel, dans tous les sens
du terme, croyez-moi !) qui m’ont poussée à revoir quelques fondamentaux
sur les relations amicales ou amoureuses.
N’étant pas d’un naturel particulièrement liant quand il s’agit de
faire copain-copine avec des inconnus (suivant le précepte de B, « ma
fille, il ne faut pas parler aux inconnus ! », très utile, notamment, dans le
milieu professionnel ! Mais, on parle de la logique de B, donc !), et, nettement moins
confiant pour amorcer une relation amoureuse (processus géré directement par
mon cerveau), il m’est souvent difficile de me laisser approcher.
Je peux être sympathique (mais froide), drôle (mais distante),
souriante (mais réservée) et un brin snobinarde (mais courtoise) mais, au-delà
de la soirée, je ne repars que très rarement avec les coordonnées des personnes
rencontrées.
J’ai toujours entretenu cet espace entre mon privé, le privé-public et
le public.
Evidemment, les évènements des dernières semaines m’ont conduite à
resserrer les vis des compartiments entre mon privé et mon public.
Ce qui me contrarie souvent c’est la facilité avec laquelle certaines
personnes jouent avec les autres, sans clairement annoncer les règles du jeu.
Car un jeu cela peut être très drôle, si et seulement si, les règles
sont communiquées (et donc comprises, cela va de soi) par l’ensemble des
participants.
Pourquoi jouer à un jeu avec les autres ? Pour les
manipuler ? Les faire douter ? Ou les éradiquer ?
Pour la troisième solution, je pense qu’il ne s’agissait pas de cela,
dans mon cas. Je pencherai plus vers de la manipulation "délicate" et maladroite.
Bien sûr, je n’ai rien à dire, j’ai aussi joué au jeu dangereux. J’ai
même failli me brûler mais mon instinct m’a soufflé plusieurs fois de retirer
mes billes avant de me faire foudroyer.
Honnêtement, il y a quand même deux ou trois choses dont j’aurais dû
m’abstenir, mais, tant pis pour moi ! J'assume.
La personne concernée a le choix des armes pour m’abattre à loisir et il se peut même qu’elle s’amuse grandement à se moquer de moi dans son cercle privé ! Grand bien lui fasse !
La personne concernée a le choix des armes pour m’abattre à loisir et il se peut même qu’elle s’amuse grandement à se moquer de moi dans son cercle privé ! Grand bien lui fasse !
Quoiqu’il en soit, comme on dit dans ma famille, mieux vaut mourir avec ses idées qu’avec les idées des autres. Et
en l’occurrence avec le peu d’idées de certains.
Mais je ne regrette pas le jeu, car cela me servira à l’avenir pour
éviter les autres oiseaux de cette espèce.
Alors quelques réflexions comme cela, en passant, rassemblées avec "les personnes concernées par les évènements" après notre debriefing lors d'un dîner "épique, arrosé, délirant" et particulièrement masculin (oui, 1 fille, 4 garçons !):
- Enoncez clairement les règles du jeu
à la personne concernée et expliquez lui que « tout cela n’est rien »
- N’attendez pas que l’autre ne sache
plus quoi faire face à votre attitude et se sente mal à l’aise pour vous
retirer du jeu. Sinon, cela s’appelle de la perversion.
- Quand on aime bien quelqu’un, on lui
dit clairement, dans des termes normaux, pas en parlant de jardinage, de
chiffrages ou de je-ne-sais-quoi encore !
- Lorsqu’on veut faire ami-ami, on le
dit aussi. On n’attend pas le passage d’une comète de l’exprimer !
- Si on déteste quelqu’un, on l’ignore.
- Si on n’a aucune intention amicale,
on ne fait pas semblant de s’intéresser ou de « copiner » avec
quelqu’un, on l’ignore aussi.
- Oubliez aussi de faire le gentil en
distillant des fausses infos sur vous, histoire que l’autre joueur se
découvre, c’est malsain et un jour, prochain, vous serez la proie.
N’oubliez jamais cela !
- Pensez aux autres avant de vous
lancer dans un jeu inutile et dangereux.
Néanmoins, il existe des cas où le jeu en vaut la chandelle, même si
l’on se brûle, si cela fait mal quelques temps et qu’on se dit « plus jamais ça ! » (tu
parles !), ce jeu s’appelle « ressentir ».
Car, une relation est toujours importante. Elle permet quelque fois de
maintenir quelqu’un dans un état confiant et paisible malgré les accidents de
la vie.
C’est pour cette raison que je n’en veux pas à mon joueur. Tout
simplement parce qu’il a été là à un moment où je
devais m’amuser et jouer le jeu.
Du coup, si je n’avais pas décidé d’arrêter le jeu et de le tenir à
distance, j’aurais même proposé un café (allongé, on n’a plus dix ans !) à
mon partenaire pour évoquer les règles que nous avons transgressées et établir d’autres règles pour les jeux à venir...
Cela aurait pu être drôlement sympa…
Dommage !
Dommage !
Du coup, cela sent le Game over à plein nez !
Qui veut jouer ?
Qui veut jouer ?
Je ne sais pas si je deviens plus lucide en vieillissant, ou alors plus blasée et méfiante avec le temps, mais j'ai l'impression que de nos jours les gens deviennent incapable de jouer carte sur table. La grande majorité du temps ce n'est qu'hypocrisie, lâcheté, utilisation de l'autre... Ca me navre, m'attriste et me dégoûte. Moi qui ressemble de plus en plus ma solitude comme pesante, je n'arrive pourtant pas à trouver la force ni même l'envie d'essayer de créer de nouveau lien tant ils me semblent systématiquement vouer à l'échec.
ReplyDelete(C'était le petit commentaire optimiste du jour... :/)
Je vois qu'on est d'humeur optimiste ce soir ;)
Deleteen vieillissant, je suis d'humeur plus joueuse, mais j'aime bien aussi les gens qui jouent "ouvertement" et qui sont conscients qu'il y a des liens plus fort qu'un jeu...
En l'occurrence, mon joueur a, je crois (j'espère), compris le but du papier et a "remis" les conditions du "futur jeu" en marche...
Du coup, j'aime bien mieux ce côté de notre relation... Car, au final, mon joueur est un peu le seul à ma hauteur de jeu (attention pas de crise de jalousie, mesdames, messieurs)...
Tu vois que il n'y a pas que des échecs dans les relations... il faut juste de l'honnêteté et de la sincérité.
ps: je vois que tu as remis, en avatar, la photo qui me fait craquer (merci, merci, merci)
Optimisme est mon 2ème prénom... *AHEM*
DeleteIl faudra que tu m'expliques tout ça dans le détail... Nouveau jeu etc. ;)
Pour le coup qu'il n'y a pas "que" des échecs, soit y'a un truc qui cloche chez moi, soit je n'ai vraiment pas de chance, car ma vie est un désert humain absolu... (Sur ce, je file - que tu ne t'étonnes pas si je ne réponds plus pour ce soir... ;) ).
PS : pour l'avatar, il traine depuis un moment, faudrait que j'en change, oui je suis très changeante en la matière.
Bonsoir Optimisme, alors !
DeleteOui, oui, je t'expliquerai...
Nouveau jeu ? non, on continue (maintenant que l'on connaît la règle du jeu par coeur, on ne va pas encore changer, merdus !)...
ps : Non, pitié, j'aime cette photo :) (la fille pathétique )