Lors de mon précédent article, je vous avais exposé les films que j’entendais voir en juillet. Voici mon rapport !
- World War Z (de Marc Forster) : Je réitère… pas le meilleur, ni le plus mémorable, mais un thriller d’épouvante qui m’a plu suffisamment notamment pour les scènes de panique générale (celle qui se déroule à Jérusalem est impressionnante !). Brad Pitt est parfait en antihéros, véritable papa poule et avec cette attitude imposante, un peu dans la lignée de son interprétation dans Babel (film cultissime).
- Before Midnight (de Richard Linklater) : Je vous rassure tout de suite, c’est toujours aussi bavard et j’ai été un peu déçue. Ethan Hawke encaisse comme jamais les hystéries de sa divine épouse mais ce débit verbal a rendu impossible le fait que j’attache aux personnages que j’avais précédemment aimés. Jesse (le personnage de Hawke) est peut-être trop romantique (puisque auteur ?).
- The East (de Zal Batmanglij) : C’est juste le film le plus passionnant que j’ai vu en juin. Ce thriller politique est subtil, porté par des acteurs calibrés pour être captivants (en tête le sublimement hypnotique Alexander Skarsgård) ; le scénario est intelligent, brouille les pistes, s’amuse avec le spectateur et l’ancre dans la réalité d’une façon troublante. J’attends sa sortie en DVD pour le revoir à envie.
- Le Quatuor (de Yaron Zilberman) : cette histoire d’amitié cruelle et émouvante m’a laissée sans voix et l’interprétation des acteurs fut bouleversante. Un peu trop théâtrale quelque fois, mais c’est poignant.
Vu aussi :
- « Pour une femme » (Kiane Kurys), pour faire plaisir à une copine… (et parce que j’adore Benoît Magimel)… pas la meilleure idée du mois. C’est d’un classique sans passion. Heureusement, Magimel est là.
J’ai donc abordé juillet, en vacances, la tête tout à la future promo de mon roman, les pieds en Périgord, la valise à Dublin et quelques résolutions définitives (couper ce joli Smartphone, oublier mon ordi portable, profiter pour lire, écrire, écouter de la musique, danser, et m’amuser comme une folle à poursuivre les chats de la maisonnée).
Mais j’ai réalisé qu’un été sans film, ce n’était pas possible (j’aime trop le cinéma !)… alors voici les films que j’ai vus :
- Man Of Steel (Zack Snyder) : si je vous dis que je n’y suis allée que pour Henry Cavill, vous me croyez ? Qu’ai-je retenu ? Heu, comment vous dire ? Henry !
- Lone Ranger (Gore Verbinski) : je sens que je vais me faire des amies (oui, surtout les filles !)… C’est quoi ? C’est Pirates chez les cow-boys ou quoi ? Johnny Depp tout en plumes, un peu absurde, rien d’exceptionnel alors que le casting était alléchant (Ah… Armie Hammer). C’est long, un peu film à oublier vite. Reste l’hommage à Indiana Jones lors des scènes du train.
- Michael Kohlaas (Arnaud des Pallières) : j’avais lu l’œuvre de Heinrich von Kleist sur les conseils d’une amie de la famille et j’avais aimé la croisade de ce marchand de chevaux du 16e qui fait justice lui-même. Et puis, le nom de Mads Mikkelsen restait un atout indéniable pour tout film intéressant. Je n'ai pas été déçue, car quand on connaît la prose de Kleist qui est d’une pureté redoutable, on pouvait douter.
Maintenant que je suis rentrée, je vais me précipiter dans les salles obscures (et accessoirement en cet été chaud, climatisées !) sur :
- Michael Kohlaas (Arnaud des Pallières) : j’avais lu l’œuvre de Heinrich von Kleist sur les conseils d’une amie de la famille et j’avais aimé la croisade de ce marchand de chevaux du 16e qui fait justice lui-même. Et puis, le nom de Mads Mikkelsen restait un atout indéniable pour tout film intéressant. Je n'ai pas été déçue, car quand on connaît la prose de Kleist qui est d’une pureté redoutable, on pouvait douter.
Maintenant que je suis rentrée, je vais me précipiter dans les salles obscures (et accessoirement en cet été chaud, climatisées !) sur :
- Elysium (Neill Blomkamp) : comment ne pas aller voir le dernier du réalisateur de District 9 qui propulse le spectateur en 2154 avec un Matt Damon (pourtant je ne suis pas sensible à cet acteur d’ordinaire) façon Mad Max et Blade Runner avec ce côté lutte des classes futuristes.
- Jobs (Joshua Michael Stern) : Comment ne pas aller voir un biopic sur Steve Jobs, un de mes dieux perso. Bon, le fait qu’Ashton Kutcher soit au générique n’est pas gageure de bon film (au contraire !) et ça va être dur de rivaliser avec le boulot de Fincher sur Zuckerberg.
- Grand Central (Rebecca Zlotowski) : parce que quand on me dit « Histoire d’amour magistrale » et « mélo lyrique » dans la même phrase, je suis tentée de rebrousser chemin et justement, j’ai décidé que rien que pour les yeux de Rahar Rahim, je me forcerai !
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....