Tuesday, July 23, 2013

Mes pires flirts de l’été

Soyons au clair dès le début, je ne sais pas flirter ; je ne comprends rien aux signaux et autres sous-entendus et je suis un peu lente à la compréhension sur une quelconque attirance envers moi. Ceci étant dit, les flirts d’été et moi, nous n’avons pas fait bon ménage en raison de ma propension à me coltiner le même garçon du printemps à l’automne.

En plus, comme je passais mes vacances avec des garçons qui étaient mes copains d’enfance (et, donc, avaient un petit côté asexués pour moi), je n’ai eu de nombreuses occasions de me frotter à l’exercice (si je puis m’exprimer ainsi !).

Alors, oui, çà ou là, j’ai bien eu quelques énergumènes sympathiques mais je ne pourrais pas les classer dans les pires ; tout au mieux dans les « moins bien que l’original en cours ».

Mais somme toute, certaines de mes copines ont eu leurs lots de désolation et voici quelques exemplaires répertoriés par mes soins.

1. Le bel étranger qui ne parle pas notre langue


Et la demoiselle ne capte rien au russe. Ma copine, prénommons-la, Adèle, donc, flashe sur « La bombe anatomique et atomique de la plage ». Quand on connaît la longueur de certaines plages d’Aquitaine, on peut se douter qu’elle avait prospecté avant. Après moult allers et venues devant le damoiseau, elle lui sourit enfin et, un peu comme dans un film, il sourit, s’en vont main dans la main vers la dune. Clap de fin ! Eh, ben, non ! Le plus complexe était pour la suite ! Comment vivre une amourette d’été avec un garçon (charmant au demeurant) qui ne comprend rien à ce que vous dites et dont la moindre des déclarations sont incompréhensibles. Le langage des signes et des mains pendant deux mois ? Ah, cela devient inintéressant comme perspective… comme disait Adèle !

2. Le gros lourd qui s’est tapé toutes les filles de la plage


Il ne prend jamais un « non » pour une réponse négative. Il voit plutôt cela comme un « Ouais, peut-être, sur un malentendu ». Après avoir vanté sa beauté, son intelligence, sa fermeté (plastique ?), sa blondeur, ses yeux, ses pieds et même son nez, le gros lourd a entrepris de devenir « l’homme de sa vie ». Adèle (la pauvre) a subi un véritable harcèlement de guimauve de la part de son gros lourdaud qui m’avait de cesse que lui dire les plus beaux mots du dictionnaire (version nulle pour junior en pleine crise d’hormones) qui, évidemment, en bonne fleur bleue, l’ont fait succombée à son « indéniable » charme (ce qui est contestable). Deux jours plus tard, il se mettait en chasse d’une autre donzelle, laissant mon Adèle avec une boîte de kleenex format familial.

3. Le sublime garçon, choupinet comme tout, qui s’y prend comme un manche


Alors, là, c’est un peu pitoyable et hors de propos (d’été), mais il existe (je confirme) en mode « plage et bikini ». Cependant, et de prime abord, ce garçon a tout pour lui. Il est joli comme tout, aimable, charmant, poli, intelligent (il ne confond pas Foucauld – Charles de – et Foucault –tous les autres), drôle, vos copines l’adoubent dans la foulée, votre père lui dit bonjour, votre mère se pâme. Il a tout bon. Mis à part un léger détail : il est nul dans l’intimité. Le cas que j’évoque était LE garçon à avoir au lycée ; le type le plus coté de l’école. Mes copines en étaient dingues ; Il ne marchait pas dans la cour, il était porté par des légions de jeunes filles en adoration (moi, y compris, je vous rassure). Seulement, quand une d’entre nous a réussi à lui mettre le grappin dessus, elle a vite compris pourquoi le damoiseau restait seul : « Il ne sait ni embrasser, ni se détendre ! Un vrai bout de bois, les filles ! Et il bave ! Aucun intérêt ». Elle l’a quitté le lendemain et la rumeur est partie. Il est resté l’inaccessible garçon jusqu’à la fin de l’année suivante… Dommage, il était si choupinet !

4. Celui qui reste là, à côté de vous, sans rien dire, rien faire 


Ce qui a pour conséquence de vous pousser à flirter avec son meilleur pote, plus dégourdi. Bon, dès le début de l’été, vous l’avez repéré au milieu des crapauds et autre bestioles inadmissibles à la sortie en plein air. Il vous a regardée, il a souri, est venu vous parler (des minutes, puis des heures), vous avez échangé vos numéros, votre adresse, vous êtes restés scotchés l’un à l’autre des heures entières à bavasser sur votre rentrée, vos ex, vos copines, etc. Il vous dévorait des yeux (idem pour vous, vos copines ont confirmé), mais rien. Pas un geste, pas un dérapage incontrôlé. Rien. Vous avez tenté le bisou qui ripe un peu lors d’un bonsoir. Rien. Il a rosi et est parti. Le lendemain, idem. Pendant ce temps, son pote, choupi 2, plus alerte, et nettement plus entreprenant, est passé à l’offensive et vous a embrassée le lendemain matin dès poltron minet. Bon, après deux semaines de « je tente, je tente pas », vous êtes restée avec celui qui semblait vous adorer aussi (choupi 2, donc) et vous avez laissé Choupi 1er à son interrogation intérieur. Sauf que Choupi 1er réveillé par ce nouveau couple s’est mis en tête de vous embrasser le soir même. Deux choupi pour le prix d’un… qui est le pire des deux ? Choupi 3 ?


Et vous, les vrais pires flirts, c’était qui et quoi ? Et où, comment, pourquoi ?

Oui, oui, on veut tout savoir !



Source image : www.friendscout24.ch






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