Les grandes marques de mode que je rêverais de porter

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D’accord, j’avoue, malgré mon (relatif) côté garçon manqué et le fait que je ne porte quotidiennement que des converses, je suis une fille qui aime les jolies robes et les belles chaussures aux talons très hauts. Pour une question pratique (je ne rentre pas dans du 34 et encore moins du 36 ; je cours après les bus, etc.), et ne voyant pas l’intérêt de ressembler à une saucisse de Morteau, je me contente de vêtements basiques, pratiques, usuels et dans des prix raisonnables afin de pouvoir changer aussi souvent que je le désire (même si je n’ai pas une garde-robe impressionnante, préférant de loin dépenser plus en livres et en musique).

Aimant pratiquement la mode depuis l’enfance et ayant failli entrer dans une prestigieuse école de stylisme (il y a fort longtemps, dans une autre vie, sur une autre planète), j’aime toujours autant le dessin et les croquis, les esquisses, la couture et la création d’un vêtement.

Alors, évidemment, porter des vêtements autres que ceux fabriqués en nombre (en et pour la masse), c’est un joli rêve.

Il y a donc certains soirs où je me dis que certaines robes seraient parfaites pour moi (non pas adaptées à ma morphologie, mais à mes goûts… Je nuance…)

Alors, si un jour, par un coup de baguette magique, je peux entrer dans une création des quatre marques suivantes, je pourrais m’évanouir de bonheur (en raison d’un ajustement trop serré ?) mais vraisemblablement, je vais m’étouffer de joie à la fin de ce papier (et j’arrête le carré de chocolat le dimanche soir pour gagner un peu d’espace entre ma peau et le bouton en nacre !) en rêvassant à ces petits concentrés modistes de bonheur !

Par ordre d’hystérie vestimentaire :

McQueen : Quand j’ai vu la collection de fin d’études qu’Alexander Lee McQueen avait faite, j’en étais restée bouche bée. Une originalité délirante dans une élégance toute british. Après ses premiers pas dans la mode, j’ai soupiré de bonheur à chaque collection et son sens de l’habillement et de la provocation stylée m’ont renversée à chaque fois. Ces robes du soir étaient (et sont toujours, Burton ayant, avec grand talent, repris le flambeau) des bijoux baroques avec des lignes anticonformistes.

Je suis admirative des créations McQueen.

Carven : Oui, Carven ! Et bien avant l’arrivée de Guillaume Henry (qui est entré dès les premiers jours au Panthéon de mes créateurs), Carven avait ce petit plus dans la coupe et l’esprit pour habiller les femmes que j’aimais. C’est simple, sobre, avec ce détail original mais d’une allure et élégance rares.

En outre, Carven vient de sortir « le Parfum » qui est juste une merveille absolue pour mes narines. Ma peau l’adore et le flacon est d’une beauté pure et délicate. Alors oui, je vote Carven !

Lacroix : Oh, là, là, là, là. Quand on parle d’amour en matière de mode, je le dis tout de suite, j’aime Christian Lacroix : son style, ses couleurs, sa vision du vêtement, etc. TOUT ! J’aime tout. Moi qui aime principalement les couleurs sombres (et la non-couleur qu’est le noir !), ces robes chatoyantes et son rouge sang, j’en étais béate d’admiration. J’ai souvent découpé ses robes de soirées pour en faire des collages histoire de repérer celle que je porterais peut-être un jour. Bon, il faudrait que je me voie dans une autre couleur que le noir pour le soir, mais je suis sûre que Lacroix pourrait me décider à le faire !

Saint Laurent : Dans ce cas précis, ce n’est que du respect total, absolu et ad vitam aeternam ! Monsieur Saint Laurent était juste l’homme le plus sûr en matière de femme. Je me pâme (et me damnerais bien) pour un smoking pantalon… Personne ne peut égaler cet homme en matière de mise en valeur de la femme. Sa succession est difficile (cela crise un peu depuis le dernier défilé avec Hedi Slimane à la tête de la création) mais la maison Saint Laurent gardera toujours dans ses greniers ses pièces incontournables en matière d’élégance.

En résumé, on peut aimer les converses, cela n’empêche pas de posséder quelques pièces qui sont à ressortir lors des évènements importants.

Cela me fait penser que j’ai un mariage fin octobre, et d’outre le chevalier servant qui me manque, il me faudrait une belle robe du soir !

Un volontaire ?