Article paru chez Lord of Rock :
Set List : Intro (Theme from Retro) / Girls & Boys / Popscene / There’s No Other Way / Beetlebum /Out of Time /Trimm Trabb / Caramel / Coffee & TV / Tender / Country House / Parklife / End of a Century / This is a Low /
REVIEW - Entre Blur, Phoenix, The Jesus & Mary Chain, etc., le Primavera Sound 2013 à Barcelone est le genre de festival à ne pas louper. Le faire au moins une fois dans sa vie, c'est évident... Cette édition fut largement au-dessus des prévisions... et mes oreilles en sont ravies.
Je ne sais pas pourquoi mais quand je suis sortie, le samedi 25 mai à 5 heures du matin, de l’enceinte du Primavera Sound, ces deux phrases me sont revenues à l’esprit : ‘Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais’ tout de suite suivie par ‘Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles’ (Oscar Wilde, pour les deux)… Eh ben, croyez-moi, des étoiles, j’en avais plein les yeux depuis la veille minuit…
Alors, je ne vais pas faire la publicité pour le Primavera Sound (déjà mythique), Barcelone (s’il n’y avait qu’une seule ville où vivre, hors Londres et Liverpool, je choisirais celle-là !) et encore moins la programmation toujours au top…
Mais il est évident que, quand on aime la musique, la fête entre amis, le côté bohème d’un festival (sans les pieds dans la boue et les sacs de couchage), et l’odeur de la mer à cent mètres derrière, on se doit d’aller, au moins une fois dans sa vie, au Primavera Sound.
Cette année, pour moi, c’était évident. Blur y allait, il fallait que j’y sois.
Oui, parce que ces oiseaux-là, soit, ils ne font rien pendant dix ans, soit, ils accumulent les concerts, festivals et autres joyeusetés (Dave Rowntree mixant dans un club le samedi soir… tard, très tard) pendant deux ans.
Du coup, j’en ai profité pour voir d’autres groupes qui s’y produisaient. Revue des troupes :
- Grizzly Bear : toujours un bonheur à regarder évoluer ces petits gars !,
- Phœnix : Grandiose (les billets qui sont propulsés vers la foule… on croit rêver !), avec un batteur parfait, un Mars au top et une basse qui va devoir se mettre au niveau d’un tel batteur, sans compter sur une cheville qui n’a pas, trop, survécu,
- Django Django : rock psychédélique british… ça explose tout… y compris les oreilles de tout le front row ! Jolie découverte,
- The Jesus & Mary Chain : les vieux dépotent encore pas mal… ça réveille les quelques endormis du fond (il était minuit et des poussières),
- James Blake : j’ai surtout entendu les hurlements des groupies me répétant « wow, he’s sooo hot ! ». Ben, non, pas tant que ça !
- Et donc Blur….
Déjà au déploiement de la toile de fond ‘The WestWay’, les bluriens se sont réveillés. On a senti un frisson parcourir l’assistance. On s’est regardés et on a souri, béatement (bêtement?).
Au bout d’une heure d’attente à écouter d’autres groupes, le quatuor est arrivé sur scène.
Première pensée collective : « Mais il a encore rajeuni, Damon, où ce sont nos yeux ? » ; Réponse collective féminine « Ah, ouais, il est sexy ce type », sous les regards désespérés de nos potes. Comment passer pour des débiles en moins de dix secondes ? Hurler un « Damooooon » hystérique (heu, bon, tout en regardant Graham, je ne vous le cache pas !) !
Bon, cela ne sera pas une surprise si je vous dis que j’étais au front row, juste devant Graham (Coxon), souriant aux anges et soupirant à intervalles réguliers (que voulez-vous ! J’adore ce garçon !) et, que j’ai définitivement perdu ma cheville (elle avait déjà eu un problème majeur pendant Phœnix) après There’s No Other Way.
Il n’y a pas Blur en 2013, ça a de la gueule ! Je ne dis pas cela parce que je les suis depuis 23 ans maintenant. Non, juste parce qu’aux premières notes de "Popscene", tout le monde sautille à l’unisson, et l’énergie déployée par Damon Albarn fait que vous ne pouvez qu’adhérer.
La set-list est adaptée à un festival (ça remue dans tous les sens, ça se calme un peu, et on finit par "Song 2", histoire d’achever la foule !) et l’interprétation fût excellente… L’enchaînement de "The Universal" et "Song 2" en fin de set est juste une idée de génie, et la version barcelonaise de "Caramel" fût grandiose.
Vivement Dublin…
Alors, si vous n’avez jamais été à Barcelone, notamment au Primavera Sound, n’hésitez pas, réservez vos jours pour 2014… et pour ceux qui vont à Werchter ou aux Eurockéennes en juillet, cette année, je vous le dis, vous allez adorer !
Set List : Intro (Theme from Retro) / Girls & Boys / Popscene / There’s No Other Way / Beetlebum /Out of Time /Trimm Trabb / Caramel / Coffee & TV / Tender / Country House / Parklife / End of a Century / This is a Low /
Encore : Under The Westway / For Tomorrow / The Universal / Song 2
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