Saturday, June 08, 2013

Quelques spécimens repérés en concert - 3e partie !


Cela faisait longtemps que je n’avais pas traité ce sujet, mais après les épisodes 1 et 2, et après deux autres concerts, j’ai noté encore quelques personnages « sympathiques »… descriptions !


  1. Le vigile qui s’emmerde : Lui, il n’est pas là pour le groupe, ni pour assurer le service de sécurité, et encore moins réprimander les resquilleurs ! Non, lui, il est là pour la paye et honnêtement, le reste, il s’en fout ; Déjà, il vous regarde d’un œil noir quand vous lui ouvrez votre sac (histoire qu’il vérifie si on n’a pas d’explosifs !) style « mais tu veux quoi, toi ? passes, abrutie ! ». Lors du concert, il reste scotché à la porte de sortie, les bras croisés, le regard vide et posé sur le sol, les boules quiès® dans les oreilles ! Il soupire à intervalles réguliers et tourne la tête s’il ne passe un truc « hors de son champ d’intervention ». Il s’emmerde très visiblement et dès le concert terminé, il n’a qu’une hâte c’est de mettre tout le monde dehors !
  2. Le bassiste qui s’emmerde : Le type même du musicien qui s’est disputé avec ses potes, qui refuse de jouer « la dernière version pourrie » du tube emblématique et qui arrive sur scène la clope au bec, le regard noir, saisit sa basse et souffle comme un bœuf. Il regarde le chanteur de temps à autre histoire de savoir combien de temps il doit encore rester là. Il vérifie régulièrement (conscience professionnelle oblige) avec le batteur son tempo, mais rien d’autre. Le front-row a beau hurler comme un seul et même homme (femme) « On t’aiiiiiiiiiime », il s’en fout ! Il veut se tirer de là car, si cela continue, le chanteur va se prendre une baffe !
  3. Le chanteur qui s’emmerde : J’en ai connu quelques uns. Il arrive hyper en retard, complètement bourré, il invective les fans, il casse le matos, il hurle sur son bassiste ou la choriste (au choix du soir). Il enchaîne ensuite les chansons, sans parler, sans réagir aux demandes d’attention du front-row et surtout, surtout, il continue à boire pendant tout le concert. Il finit à quatre pas, vomissant dans la fosse, en sortant, soutenu par les membres de la sécurité, limite comateux ; Un autre cas, celui qui chante des titres composés pour un autre (le chanteur initial s’est tiré dans un autre combo), avec le timbre d’un autre. Du coup, il chante faux ou mal, s’attire les foudres des fans de la première heure, regarde ses « potes » qui, eux aussi, s’emmerdent à jouer avec « un demeuré incapable de tenir une note correcte ». Un bonheur ! Cela finit comme cela a commencé par un bâillement du batteur.
  4. Le public qui s’emmerde : Et là, c’est plus dramatique. A la deuxième chanson, tout le monde se regarde, effaré, et on lit dans les yeux de tous « C’est quand la fin ? ». Tout semblait être bien pour ce concert, un titre hyper connu passant en boucle à la radio, la réputation du groupe « sur scène, ils déchirent » (cf. le magazine musical culte), l’interview du chanteur annonçant la « meilleure tournée de sa vie », les tweets du concert de la veille « j’ai été subjugué » (d’un fan à la fois aveugle et sourd). Et là, c’est la consternation. Pas d’émotion, des vannes foireuses, une voix de merde, un bassiste absent, un guitariste incapable de « gratter correctement » (dixit le type de devant), et un batteur à la limite de l’idiot du village à force de lancer ses baguettes en l’air. La seule chanson connue est largement en-dessous de la version radiophonique (merci le mixage) et le reste des compositions est du niveau de l’île aux enfants. Après une heure et demi (ouais, quand même !) d’agonie, tout le monde applaudit poliment en espérant qu’ils n’assurent pas un rappel ! Merdus, y’a un rappel de trois chansons, la salle commence à se vider à la fin du premier morceau. La honte.
 
La prochaine édition verra sûrement mes commentaires lors des festivals prévus entre mai et août.

No comments:

Post a Comment

N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....

Newsletters !

Les Archives

Le blog d'une ItemLiz Girl