Cela faisait longtemps
que je n’avais pas traité ce sujet, mais après les épisodes 1 et 2, et après
deux autres concerts, j’ai noté encore quelques personnages « sympathiques »… descriptions !
- Le vigile qui s’emmerde : Lui, il n’est pas là pour le groupe, ni pour assurer le service de sécurité, et encore moins réprimander les resquilleurs ! Non, lui, il est là pour la paye et honnêtement, le reste, il s’en fout ; Déjà, il vous regarde d’un œil noir quand vous lui ouvrez votre sac (histoire qu’il vérifie si on n’a pas d’explosifs !) style « mais tu veux quoi, toi ? passes, abrutie ! ». Lors du concert, il reste scotché à la porte de sortie, les bras croisés, le regard vide et posé sur le sol, les boules quiès® dans les oreilles ! Il soupire à intervalles réguliers et tourne la tête s’il ne passe un truc « hors de son champ d’intervention ». Il s’emmerde très visiblement et dès le concert terminé, il n’a qu’une hâte c’est de mettre tout le monde dehors !
- Le bassiste qui
s’emmerde : Le type même du musicien qui s’est
disputé avec ses potes, qui refuse de jouer « la dernière version pourrie » du tube emblématique et qui
arrive sur scène la clope au bec, le regard noir, saisit sa basse et
souffle comme un bœuf. Il regarde le chanteur de temps à autre histoire de
savoir combien de temps il doit encore rester là. Il vérifie régulièrement
(conscience professionnelle oblige) avec le batteur son tempo, mais rien
d’autre. Le front-row a beau hurler comme un seul et même homme (femme)
« On t’aiiiiiiiiiime »,
il s’en fout ! Il veut se tirer de là car, si cela continue, le
chanteur va se prendre une baffe !
- Le chanteur qui
s’emmerde : J’en ai connu quelques uns. Il
arrive hyper en retard, complètement bourré, il invective les fans, il
casse le matos, il hurle sur son bassiste ou la choriste (au choix du
soir). Il enchaîne ensuite les chansons, sans parler, sans réagir aux
demandes d’attention du front-row et surtout, surtout, il continue à boire
pendant tout le concert. Il finit à quatre pas, vomissant dans la fosse,
en sortant, soutenu par les membres de la sécurité, limite comateux ;
Un autre cas, celui qui chante des titres composés pour un autre (le
chanteur initial s’est tiré dans un autre combo), avec le timbre d’un
autre. Du coup, il chante faux ou mal, s’attire les foudres des fans de la
première heure, regarde ses « potes » qui, eux aussi,
s’emmerdent à jouer avec « un
demeuré incapable de tenir une note correcte ». Un bonheur !
Cela finit comme cela a commencé par un bâillement du batteur.
- Le public qui
s’emmerde : Et là, c’est plus dramatique. A la
deuxième chanson, tout le monde se regarde, effaré, et on lit dans les
yeux de tous « C’est quand la
fin ? ». Tout semblait être bien pour ce concert, un titre
hyper connu passant en boucle à la radio, la réputation du groupe « sur scène, ils déchirent »
(cf. le magazine musical culte), l’interview du chanteur annonçant la
« meilleure tournée de sa vie »,
les tweets du concert de la veille « j’ai été subjugué » (d’un fan à la fois aveugle et
sourd). Et là, c’est la consternation. Pas d’émotion, des vannes
foireuses, une voix de merde, un bassiste absent, un guitariste incapable
de « gratter correctement »
(dixit le type de devant), et un batteur à la limite de l’idiot du village
à force de lancer ses baguettes en l’air. La seule chanson connue est
largement en-dessous de la version radiophonique (merci le mixage) et le
reste des compositions est du niveau de l’île aux enfants. Après une heure
et demi (ouais, quand même !) d’agonie, tout le monde applaudit
poliment en espérant qu’ils n’assurent pas un rappel ! Merdus, y’a un
rappel de trois chansons, la salle commence à se vider à la fin du premier
morceau. La honte.
La prochaine édition
verra sûrement mes commentaires lors des festivals prévus entre mai et
août.
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....