Bon, alors, résumons un peu… Outre la musique, la lecture et la photographie, j’ai une autre « passion » : le cinéma. J’ai hérité cela d’un de mes grands-pères qui adorait les westerns et les vieux films français des années 20 et 30 et qui m’a initiée à ces petits bijoux.
J’adore aller au cinéma car j’ai l’impression d’être déconnectée du monde (et en ce moment, tant mieux) et, comme je peux y rester pour trois séances à la suite, je m’octroie aussi souvent que possible une demi-journée « ciné ».
Je ne tournerai pas psychorigide en disant que je déteste royalement les nouvelles habitudes des visiteurs (manger du pop-corn bruyamment, se lever pour ravitailler sa chérie en coca, lire son SMS et donc illuminer le coin de la salle, entendre un « Je te rappelle, je suis au ciné », et toute sonnerie intempestive en plein milieu de l’histoire) mais je précise toutefois que je fuis régulièrement les grands complexes pour les raisons invoquées ci-dessus.
J’attends souvent que le film soit projeté dans le petit ciné « pourri » du quartier où je suis sûre que les vrais cinéphiles ne viendront pas troubler le moment clé du film par un sonore « Ah, ouais, j’ai soif, tu me rapportes un coca, amour ? » (sic).
Alors, dernièrement il y a quelques films que je n’entendais pas rater (et que je me suis auto-infligée en intraveineuse !) et ceux que j’aurais mieux fait d’éviter (bien fait pour moi !) :
- Effets Secondaires de Steven Soderbergh : Ce thriller est implacable et le constat qu’il dresse d’un certain monde est largement anxiogène, mais voir Jude Law face à une Demi Moore perverse et le trouble des sentiments, c’était un pur bonheur. Soderbergh a cela de bon c’est qu’il appuie toujours là où cela fait mal… pour notre plus grand bien.
- Dead Man Down de Niels Arden Oplev : C’est nerveux, plein d’adrénaline, les acteurs sont excellents (Ah, Colin Farrell !) et l’image est parfaite. La mise en scène est à l’unisson, mais pourquoi le scénario balance une histoire d’amour improbable qui plombe le film ? Dommage. Cependant, il y a de belles séquences de destruction (et Colin Farrell) à admirer.
- The Grandmaster de Wong Kar-wai : Alors, là, honnêtement le film n’est pas abouti ; rien ne se tient trop dans le scénario, mais l’esthétisme du film suffit largement pour être incroyablement attrayant. Les scènes de combat (basées sur l’art martial Wing Chun) sont sublimes à la limite de la perfection visuelle (que dire du combat tout en frôlements où le baiser final est involontaire ?). Un bon moment pour les yeux (pas pour le cerveau).
- Upside Down de Juan Solanas : Bon, vous créez un monde divisé en deux (pauvres/riches), deux êtres prédestinés dès l’enfance à être ensemble (oui, bon, faites semblant d’y croire un peu quand même !), une beauté dans les détails de création, un esthétisme proche d’Avatar (qui ne m’a pas révolutionnée, désolée !) et vous obtenez un film d’une belle poésie mais qui aurait mérité d’être plus long. J’ai eu l’impression que l’émotion ne passait pas assez bien et j’en suis ressortie frustrée pour les personnages… Ah, oui, ai-je précisé que je n’y suis allée, au départ, que pour Jim Sturgess ?
- Amours & Turbulences d’Alexandre Castagnetti : Déjà comédie romantique + française + avion + on-sait-déjà-la-fin-en-entrant-dans-la-salle, cela m’a donné envie de repartir illico, mais, comme ma partenaire de ciné du jour voulait « absolument voir » la prestation de Nicolas Bedos, j’ai opiné du chef et… j’ai baillé dès la dixième minute. Malgré le côté têtes à claques des deux personnages (la bonne partie du film), ça ne décolle jamais. Je me dois de le préciser mais ma copine, elle, a adoré et a soupiré tout le film… ça doit venir de moi…
- L’écume des Jours de Michel Gondry : je ne sais encore pas quoi en penser. Il semble que depuis des décennies, tout le monde s’accorde à dire que cette œuvre de Boris Vian est inadaptable au ciné… peut-être bien. Mais Gondry a ce côté poétique, bricoleur, suranné et pertinent qui fait que le film fonctionne même si je regrette que le côté pamphlet politique et social n’ait pas été véritablement traité. Reste que la tragédie amoureuse entre Audrey Tautou (délicate) et Romain Duris (parfait) est sombrement belle.
Alors, évidemment, les prochains que je dois absolument voir sont :
- Mud de Jeff Nichols (parce que Matthew McConaughey !)
- Orléans de Virgil Vernier (parce que Jeanne d’Arc !)
- Trance de Danny Boyle (parce que Danny Boyle + James McAvoy, c’est inratable !)
- Rock the Casbah de Yariv Horowitz (parce que le titre m’interpelle !)
- Gabsy de Baz Luhrmann (parce que Baz + Leo + Tobey = je m’évanouis d’amour).
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....