La pluie ? Quelle pluie ? Alors, rassurez-vous, je ne suis pas Miss Météo (je n’en ai ni la ligne de sylphide, ni l’envie), mais je peux vous prédire que le printemps sera beau (pour moi) et que l’été sera chaud (même si je m’aventure dans des contrées où il y a quatre saisons en une journée….) et qu’il arrivera bien un moment où l’automne reviendra, enfin, et j’en serai ravie.
Quoi qu’il en soit, j’ai toujours de la musique dans la tête et pour garder le sourire malgré la pluie (les contrariétés, les réflexions, les factures, les retards à l’allumage, les non-dits et autres joyeusetés quotidiennes), il existe quelques chansons qui s’enclenchent automatiquement dans ma tête quand le ciel vire au gris foncé (oui, le gris irisé est toléré), quand je sens mes épaules peser des tonnes, quand ma nuque me lance et que mon taux de tolérance flirte avec le niveau zéro.
Bon, je vous le dis tout de suite, cela ne sera pas forcément votre tasse de thé mais ces chansons sont dans mon cerveau depuis très longtemps, pour certaines, et l’alimentent régulièrement.
Revue des forces en présence :
Singing in the rain – Gene Kelly : Quand on parle de pluie, celle-là arrive immédiatement. Passé le moment de désespoir (mes cheveux frisottent et je ressemble à Candy version brune ; mes converses vont prendre l’eau ; je n’ai pas mon parapluie Union Jack ; il fait nuit à 14 heures…), Gene Kelly déboule à la vitesse de l’éclair et j’ai hâte de rentrer à pied à la maison en sautant dans les flaques (tant pis pour les converses, mouillées pour mouillées !). Du coup, au mieux je passe pour la crétine de service dans la rue, au pire j’attrape un rhume (que je soigne au cognac ou à l’Irish Coffee !).
Hoppipolla – Sigur RÓs : Je ne comprends rien à l’islandais (le titre veut dire sauter dans les flanques), mais la mélodie est suffisamment planante pour me remettre les idées en ordre et me relaxer. Dès lors, le gris s’efface nettement au profit du bleu marine voire du bleu ciel (même si le marine me sied mieux au teint !).
Ah!Ah!Ah!Ah! – The Bewitched Hands : Depuis quelques semaines, je carbure à The Bewitched Hands et j’adore le côté fou-fou de ce titre. Il fait partie des morceaux que j’écoute le matin en me rendant At The Office et qui me porte littéralement jusqu’à la porte. Ce groupe a un effet dopant que j’aime.
Live Forever – Oasis : Oui, alors pour un fan de Blur, balancer qu’Oasis me permet de garder le sourire les jours pourris, c’est un peu du suicide en direct, mais j’insiste sur le titre et ce petit côté « je suis le roi du monde » agaçant chez Liam Gallagher mais choupinet chez Damon Albarn (je précise ou vous savez qui il est ?). Il n’empêche que ce morceau fait partie de mes préférés et qu’il ne sort jamais de mon MP3.
Sexy Boy – Air : J’aime Air pour plusieurs raisons (musicales principalement) mais cette chanson me fait sourire à chaque fois. Le titre est parfaitement adapté quand vous croisez le joli damoiseau du bus (ou de tout autre lieu propice aux rencontres) et qu’il sourit béatement en s’asseyant. Du coup, quand il se lève, se propulse vers la sortie et que raisonne « Sexy Boy », c’est vous qui soupirez et passez pour la crétine de service (merci…). C’est moi, ou il marchait au ralenti, le damoiseau ?
Popular – Nada Surf : l’ironie des paroles, le rock, le côté « On fait ce qu’on veut, on est jeunes et cons ! » et le fantasme de tout lycéen qui rêve d’être la star du lycée… Honnêtement le côté « bling-bling » d’être populaire, c’est véritablement surfait… (Mais qu’est-ce que c’est bon, quand même !).
Valse n°15 Brahms : Eh oui, on peut aimer le rock et la pop, apprécier l’électro et le rap, et se vautrer dans le fauteuil en écoutant Brahms (ou Lully, Liszt, Wagner, Mahler, etc.) avec une tassé de thé (ou de café, ou de cognac, etc.) à la main. Cela chasse les idées noires (bleues, grises, etc.) et remet les choses à leur place (jaune poussin à pois rose).
Come Undone - Duran Duran : Et, là, j’en connais qui se disent « Qui ça ? »… Oui, il fut un temps, Mesdemoiselles, où vous auriez hurlé hystériquement en lançant votre soutien-gorge sur scène (j’en ai vues !). Il fut un temps où Duran Duran était un groupe phare qui pondait des chansons pop et superficielles, parfaites pour un jour gris. C’était comme piquer une bulle de savon… Pouf… ça fait du bien.
Quoi, y’a pas de Blur ? Mais si… vous pensez bien !
M.O.R. – Blur : ça remue, le clip est génial, Damon est hystérique, Graham à fond, et moi au summum de la joie (de l’amour, de la dévotion, etc.)… Et non, Blur, ce n’est pas que Song 2 !
Y'a une toute petite erreur dans ton article alors je me permets de corriger (je sais que tu ne m'en voudras absolument pas !) :
ReplyDeletemais j’insiste sur le titre et ce petit côté « je suis le roi du monde » agaçant chez Damon Albarn mais choupinet chez Liam Gallagher.
:D
Je te pardonne ;) ... TeamDamon... :)
DeleteOasis power !
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