Il y des personnes dans
votre vie qui ont une influence sans pour cela être vos proches ou vos amis. Il
existe des personnes dont les mots ont une résonnance particulière à un moment
donné et qui influencent (ou parfont) votre pensée première.
Si je devais, pour ma
part, citer les quelques personnes qui ont eu, effectivement, cette influence
là, la liste serait rapidement arrêtée.
Principalement parce
que j’ai développé ma propre vision et pensée grâce à l’appui de mes
grands-parents et je l’ai acquise bien avant l’adolescence. Le reste de mes
influences n’a été que des petites touches par-ci, par-là, aux détours d’un
texte, d’une rencontre ou d’une lecture.
Parmi cette liste,
vient un passage dans un discours prononcé par un homme qui a influé ma
génération en y apportant ce que nous espérions tous étant préado « Un futur universellement paisible ».
Je me souviens que
lorsque nous nous sommes retrouvés face au premier ordinateur Mac adapté pour
une utilisation personnelle, un d’entre nous a dit « C’est bon, on a notre futur dans la boîte ». C’était autant de
l’humour qu’une prophétie involontaire.
Nous nous sommes alors
tous renseignés sur le créateur de ce « truc incroyable qui parlait » et avons adopté Steve Jobs
immédiatement.
Chaque personne peut
trouver son « dieu » personnel et, pour une grosse partie de ma
génération, « dieu » s’appelle Jobs !
Alors quand il a
prononcé ce désormais célèbre discours de Stanford le 14 juin 2005, j’ai été
étonnée d’entendre dans sa bouche exactement ce que je me disais depuis des
années : à savoir ne pas vivre par rapport aux exigences des autres, mais
suivre sa voix interne et sa voie.
Comprendre que la vie
est courte est, somme toute, assez facile si la vie, comme c’est mon cas, vous
donne une vision assez catastrophique de votre durée sur Terre. Du coup, vous
êtes nettement plus réceptif à ce que vous faites de votre vie et de ce que
vous voulez réellement (ou pas). Dans mon cas, c’est le « ou pas » qui a primé.
Ce morceau de phrase
trône désormais dans mon bureau à la maison et At The Office. Bien en évidence
pour que chacun puisse la voir et la lire.
J’aurais pu la mettre
ailleurs que devant mes yeux, comme je le fais pour les choses auxquelles je
tiens profondément et dont je connais la moindre aspérité, mais, contrairement aux autres affaires
personnelles affichées dans mon bureau At The Office, celle-ci dénote largement
de mon état d’esprit : singulièrement unique.
Quelque part, comme le
pointe cette phrase, j’entends toujours suivre mon intuition et mon cœur (même
si la raison s’en mêle et bataille fermement avec ce dernier, pendant des
heures !), y compris dans le domaine professionnel.
Tout le reste n’est que
fioriture. Tout est secondaire. J’ai pour principe d'accepter de me
sacrifier si, et seulement si, à la fin de ma vie je ne le regretterai pas.
Alors, oui, effectivement, vous pourrez m’arguer que personne ne le sait, moi
pas plus que quiconque, mais honnêtement, si vous écoutez votre petite voix,
vous le saurez.
Alors, maintenant, j’apprécie d’autant plus ce « Stay Hungry, Stay Foolish » prononcé par « dieu » qui a fini par convaincre d’autres égarés.
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