Wednesday, April 17, 2013

Je vous dis tout sur mon rituel cocooning et détente


Après une longue journée, une longue semaine, ou n’importe quel moment que je n’ai pas souhaité vivre, j’ai pour habitude de me faire un moment détente.

Pour le cocooning, cela se passe en général les weekends ou lors d’un vendredi pris en RTT.
Comme tout le monde, j’ai des petits trucs maison qui font que je déconnecte largement et que j’apprécie de me retrouver avec moi-même.





Version détente :



Imparablement, le premier « truc » qui fonctionne chez moi, c’est la musique (qui est absolument la seule chose qui me détend immédiatement !). Rien de tel que de brancher ma chaîne hifi et de mettre le son bien au-dessus du niveau raisonnable. Ensuite, cela dépend du degré de détente que je souhaite atteindre. Plusieurs options se présentent :

N’importe quoi issu de ma clé USB : degré « je suis cool, personne ne m’a contrariée, seule la lettre des impôts me rappelant que je devais encore trois échéances m’a, un peu, mise à plat ! ». Une chanson, voire deux, et la détente est assurée pour la soirée.


N’importe quel morceau issu d’un CD pris au hasard : degré « En sus de la lettre des impôts, il y a aussi le rappel des ordures ménagères, merdus ! ». Quelques chansons bien senties et rock histoire de sautiller en rythme et chanter à tue-tête !

Un des cinq groupes préférés : degré « Non seulement, choupinet me fait la gueule, mais les impôts et la sécu me gonflent, sans compter qu’il faut aller faire les courses car il n’y a rien à manger ! ». Comme je connais mes « groupes », je prends l’album qui résume bien la tendance du soir et j’en prends pour quarante-cinq minutes minimum dans les oreilles avec interdiction de me dire « Encore eux ! ».

Un des cinq morceaux préférés : degré « C’est la journée de merde typique : impôts + choupinet + ma mère + le voisin du bus + le vénéré = tous ont été limite un peu désagréables tendance à me gonfler toutes les cinq minutes ». Je mets en boucle un des titres les plus mythiques de ma playlist et je l’écoute jusqu’à ce que mon cœur et mon cerveau soient anesthésiés !

Une chanson mythique ad nauseam : degré « Extrême. La journée pourrie de cinq heures du matin à minuit avec accumulation d’énervements en série avec dans l’ordre d’apparition Choupinet, le Vénéré, les collègues, l’inspecteur des impôts, mère, père, frère et sœur, et meilleure amie ». Je mets à fond et en boucle jusqu’à extinction des yeux « The Universal » (Blur)…

Deuxième « truc »: la douche chaude et la buée sur les miroirs. L’eau chaude directement sur la nuque, ne penser à rien, chantonner un truc débile (la plupart du temps, l’hymne officiel d’Albator),

Troisième « truc » : le pyjama moelleux, pas sexy, piqué à son mec, qui râle alors qu’il ne le met jamais (un cadeau de sa grande tante, celle avec un goût aléatoire), avec top en coton, pas sexy non plus, mais confortable, avec, pour la version hivernale, le sweat-shirt informe hérité de mon ex à l’Université.

Quatrième « truc » : la grande tasse de thé avec du sucre roux et un nuage de lait. Le rituel de la bouilloire, de la tasse ébouillantée, de l’odeur du thé présélectionné,  et le peu de lait que Choupinet a laissé dans le frigidaire.

Version cocooning :

Le principe de base : ne pas sortir de la maison. Je me contente de trois pièces principales : le salon (pour le canapé), la cuisine (pour la bouilloire, le grille-pain et le frigidaire) et le bureau (pour l’ordinateur).
En règle générale, la tenue de combat est d’un sexy hallucinant (pyjama d’homme, demi-pointes, t-shirt rock en été, vieux pull de Choupinet en hiver, queue de cheval et/ou barrettes girlies, lunettes et pas une once de maquillage), l’humeur ouateuse, et le cerveau un peu ralenti.

Accessoire possible : Choupinet (si la version est en cours d’utilisation).

Cela commence par un réveil en douceur avec un petit déjeuner long comme la baguette (avec Nutella) que Choupinet avale en un temps non homologué par la Ligue des fainéants du samedi matin, avec discussion sur « Que va-t-on faire aujourd’hui ? » qui finit irrémédiablement par « Bof, rien, on reste à la maison au chaud, non ? » prononcé par un Choupinet qui engouffre le pot de Nutella directement à la cuillère.

Chacun vaque donc à ses occupations urgentissimes (fin de la lecture du livre prêté par Meilleure Amie, rédaction d’une chronique musicale, tri sélectif dans les factures = moi / téléchargement d’une nouvelle appli, lecture de l’Equipe en pestant à chaque page, lecture de National Geo en disant à haute voix « Ouais, ça va, je peux le faire, moi aussi » en commentant une cordée sur l’Everest = Choupinet  / matinée sous la couette = Choupinet et moi)…

A ce rythme-là débarque l’heure du déjeuner pris soit dans le salon, soit sur le balcon en piochant directement dans le frigidaire ou en commandant à l’italien du coin, puis sieste (…) et arrive le soir, où pris par un remord dingue, Choupinet prononce un « et si on sortait un peu ? ». La panique dure environ trois secondes, le temps de réaliser qu’il pensait à« s’aérer sur le balcon avec un café chaud, non ? ». Ouf…

Le dimanche passe aussi vite et énergiquement que le samedi mis à part la dantesque partie de Monopoly© entamée à dix heures du matin qui nous tient en haleine jusqu’à seize heures, entrecoupée de deux siestes, un déjeuner et une conversation avec les parents qui se demandent pourquoi nous n’avons pas pu être présents pour le déjeuner dominical. Réponse de Choupinet-Pinocchio « On est vers Perpignan, là, on vous rappelle demain ». Pourquoi Perpignan ? Même lui n’a aucune explication logique à exprimer. Tout cela se termine vers vingt-trois heures avec l’extinction des feux et le retour à la réalité (« Je te dépose au bureau ou tu y vas en bus, demain ? »). Dur !

En résumé, la version cocooning présente un avantage indéniable : se rendre compte que l’on peut supporter quarante-huit heures Choupinet sans lui voler dans les plumes et surtout sans parasite dans votre relation.

Ah, oui, ultime précision, les deux SmartPhones sont en version « OFF » depuis samedi – dix heures, jusqu’au dimanche soir vingt-et-une heures.




2 comments:

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