Ma meilleure amie vous le dira, je suis particulièrement exigeante concernant la plupart des relations que j’entretiens : garçons, copines, parents, boss, chats, poissons et même livres, stylos et les vieux objets, etc.
Quand il s’agit d’avoir une relation pas trop pourrie avec un beau mec (voir détails ci-dessous) et réelle, alors là, je vous le dis tout de suite, on touche au divin…
Pour coller à la dernière série à la mode : Once upon a time…
Dans l’absolu, pour me plaire et entamer une relation pas trop pourrie, il faudrait, de prime abord, que je trouve Prince Charming. Attention, je ne demande pas un copié-collé du héros de la série (que je trouve un brin fadasse et largement trop indécis pour me plaire) mais un garçon limite assez banal physiquement parlant, et à mon goût. Du coup, là, j’entends d’ici le commentaire sympathique de Meilleure Amie : « Jude Law ou rien, donc ! ».
Résumons bien la situation : je trouve Jude Law sublime, soit, à la limite de la perfection physiquement parlant pour moi mais largement au-delà de ma ligue.
Tentons de synthétiser puis de développer :
1. Trouver Prince Charming : Je le concède, pas facile. Prince Charming n’est généralement pas cette bombe anatomique qui se promène élégamment devant vous au Monoprix du coin, qui est typiquement le sosie de Jude Law et qui sait exactement ce qu’est un recourbe-cils. Cet exemplaire de Prince Charming part généralement avec le Prince Charming numéro deux croisé au rayon « Fruits & légumes »… Non, Prince Charming, c’est le type gauche, là, dans le coin, qui essaie de vous parler, en se dandinant bêtement, qui vous dit trois compliments puis vous ignore royalement pendant deux jours, pour vous sourire angéliquement et vous dire que lui aussi aime la campagne. C’est le type que vos copines qualifient d’« insignifiant » mais qui, une fois la liste établie, est parfaitement raccord avec vos goûts. En bref, il faut que j’ouvre les yeux.
2. Adapter sa vie en fonction de la vie de Prince Charming sans s’annihiler complètement (donc adapter Prince Charming à mes goûts !) : étape précisément rédhibitoire pour moi, penser un + un égal un… non, non, non, dans ma conception de la vie de couple, cela donne un+un égal trois. Je respecte son vendredi soir avec ses potes pour faire du Hockey sur glace, il accepte ma virée blurienne entre Barcelone et la Belgique cette année.
3. Arrêter de vivre en option cocooning le weekend, accepter les invitations hors des quatre murs de l’appartement, hors du cercle des intimes, hors l’immeuble : Oui, normalement, Prince Charming ne sera ni mon poisson rouge, ni mon cousin éloigné (dommage, il est choupinet), ni mon voisin (le garçon de la boîte aux lettres, donc), moralité, il va encore falloir que je sorte, dehors, là, en plein vent ? Oh merdus !
4. Comprendre immédiatement à la façon de se dandiner et de me faire des compliments que Prince Charming est intéressé et accepter toute demande de café, déjeuner, petit-déjeuner, ballade dans les bois, etc. : Il me sourit, il me questionne sur mes goûts, il me regarde dans les yeux, il s’intéresse à ma santé, il rit à mes blagues ou à mes sous-entendus… Café, demain, 18 heures ? D’accord, jeune homme !
5. Ne pas lui pourrir la vie dès la première semaine : en le mesurant aux précédents dans la liste qui, forcément, étaient moins biens, sinon ils seraient encore là ! En plus, celui-là a l’air de tenir absolument à m’accompagner à Barcelone…
6. Accepter que malgré mes défauts ENORMES (mon sourcil droit est plus court que le gauche, j’ai un épi derrière l’oreille gauche, j’ai un grain de beauté à l’intérieur du poignet, etc… bref, toutes ces imperfections qui me pourrissent la vie !) : il a, quand même, tenté le coup, donc c’est qu’il me trouve assez bien pour être vue avec lui et, tiens, lui aussi a un épi ! Génial !
7. Qu’il soit juste un garçon et moi une fille, donc différents, incompatibles, mais nécessairement attirés l’un par l’autre : ou pas. Bon, soyons clairs, qu’il soit déjà un garçon, bien élevé, pas jaloux, intelligent, drôle, pas m’as-tu-vu, charmant (mais pas trop), avec juste ce qu’il faut de défauts pour contrebalancer mes qualités (et vice-versa !), avec ce je-ne-sais-quoi qui fait que dès qu’il apparaît dans une pièce, je n’arrive plus à conjuguer le verbe être au plus que parfait…
Comme dirait Meilleure Amie « Je ne suis pas prête à être son témoin, à celle-là ! Ou alors, qui a le numéro de Jude Law, qu’on en finisse ??! ».
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