Mon attrait pour la photographie
des paysages tient sûrement de l’environnement auquel j’ai eu accès pendant mon
enfance et mon adolescence : entre la Dordogne et la Savoie, il y a de la
marge et de l’espace.
L’Aquitaine est lieu
fabuleux pour les photos, et la Dordogne dans son ensemble sait jouer des
couleurs et des reflets.
Par exemple, la
traversée en diagonale entre le Périgord Noir et le Vert
(sud-sud-est/nord-nord-ouest) rassemble autant de couleurs que de vallonnements
différents.
Du noir velouté et
profond des forêts de chênes du Sud aux vallons verdoyants du Nord, des toits
de lauze aux églises romanes, vous êtes assurés de trouver votre bonheur au
détour d’une route départementale (ah, pitié, sortez des nationales !).
La profondeur de champ
est primordiale quand on en vient à prendre des paysages. Il faut sans cesse
décider ce que l’on veut faire ressortir en priorité : le premier plan,
l’arbre sur le côté, le château, la voûte, etc. Faire un panoramique n’est pas
bien difficile, mais faire apparaître un détail dans un paysage immense, cela
tient de l’œil du photographe.
Chaque vision d’un
paysage est dissemblable à l’œil humain. Vous ne verrez sûrement pas la même
chose que moi face à un champ de blé et encore moins à la vision d’une étendue
de neige.
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