Après
la journée type à SMV en été (version glandouille totale), voici la version
hivernale… Autant vous dire que cela ne va pas vous prendre dix minutes à lire.
6
heures 30 : réveil par les chats de la maison (immuablement grattant à ma porte !).
6
heures 40 : j’ai grappillé dix minutes aux chats affamés ; ils se
vengent en essayant de me faire tomber dans l’escalier en vis !
6
heures 42 : ils mangent et moi, je somnole dans le fauteuil face au poêle
à bois…
6
heures 50 : je lis, les chats me regardent fixement. Bizarre
sensation !
8
heures : levée des troupes prenant d’assaut la cuisine.
9
heures 30 : fin du petit-déjeuner avec le sentiment que la journée va être
longue. Dehors, il fait froid (-17°c), il y a un brouillard dense (on ne voit
rien à un mètre), il va sûrement neiger (voire pire !) et on a une flemme
carabinée !
9
heures 45 : toujours attablés autour de la table, on tire au sort pour
savoir l’ordre de passage dans la salle de bains.
10
heures : le tirage est plus long que prévu compte tenu des rumeurs de
tricherie parvenues jusqu’aux oreilles du chef des troupes (moi)
10
heures 01 : tricheries ou non, tout le monde est envoyé dans sa chambre
pour une « préparation expresse » à la salle de bains, merdus !
11
heures 30 : tout le monde est prêt, lavé, brushiné, maquillé, poudré etc….
Quelqu’un évoque le déjeuner du midi. Tante Dinde s’évanouit.
11
heures 35 : les plus courageux (ou les plus fainéants) proposent une sortie
au village d’à côté pour acheter le pain (oui, il faut signaler que dans notre
trou, il y a rien, de rien, de rien… hormis le restaurant).
11
heures 40 : trop heureux de partir avant les corvées, les trois courageux
affrontent le blizzard et reviennent dans les quinze minutes chrono au chaud
avec le pain.
12
heures : l’angélus résonne, mais personne n’a faim (et pour cause, on a
fini de manger il y a deux heures !).
13
heures : devant l’évanouissement des plus âgés et des plus jeunes, le cuistot
de service (moi, encore) prépare un repas sous les commentaires amusés de tous.
16
heures : entre le repas et la sieste au coin du feu, la maison a été d’un
calme olympien pendant trois heures.
16
heures 10 : belote et rebelote…
18
heures 30 : « Pourquoi t’as coupé mon pique ? » fuse d’un
ton sec, ce qui met fin à la partie de cartes.
18
heures 35 : « Et si on faisait un rami ? »
18
heures 36 : « Tiens, ouais, ça va longtemps ! » (depuis
hier soir, même heure, même endroit).
20
heures 30 : repas du soir (espoir).
21
heures 30 : « rami ou poker ? »
21
heures 31 : « POKER ! ».
00
heures 30 : devant la mauvaise foi et la chance inépuisable de l’oncle
Edmond, tout le monde part se coucher, dépités.
Quoi ?
Oui, nous n’avons pas mis le nez dehors, mais au vu des dix centimètres de
neige, de la messe de demain matin à 8 heures 45 et aux degrés Celsius affichés
à la fenêtre (-15°c à 17 heures), on a jugé bon de rester auprès du poêle à
bois !
La
promenade, nous la ferons demain après-midi, après déjeuner, si on a
envie !
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