Dans la vie, il faut se
rendre à l’évidence quand tout part en vrille. Il faut savoir tourner la page.
Sans remord, sans
regret, sans larme, sans une once d’amertume dans la bouche.
Juste
tourner la page.
Evidemment, il est
toujours difficile de s’avouer que l’on a échoué quelque part à quelques mètres
de la rive.
Mais, croyez-en mon
expérience, il faut mieux prendre la porte que le mur en pleine face.
Depuis quelques temps,
mon cerveau se focalisait, principalement bêtement, sur quelque chose que je ne
pouvais pas conquérir. J’avais beau me raisonner, m’expliquer lors de grandes
discussions entre le tyran du premier (le cerveau) et le crétin du sous-sol (le
cœur) que tout allait dans le mur, rien n’y faisait. Je restais sur la route, j’appuyais
sur l’accélérateur et j’attendais un sourire aux lèvres le choc.
Heureusement, une
illumination (une discussion) avec un étranger dans un train m’a fait
comprendre toute la stupidité de la situation et des mois passés à me torturer
mentalement pour quelque chose d’inutile et d’insignifiant.
Bon, j’avoue, sur le
coup, cela n’avait rien d’insignifiant, et je persiste (sans signer, je ne suis
pas suicidaire !), tout cela relevait de faits clairs, précis et réels.
Mais l’ambiguïté de la chose était trop insidieuse pour moi et le côté un brin pervers de la situation me portait tort.
Autant je peux avoir un humour très anglais (ou noir comme vous le sentez) et me gausser de (presque) tout sous les yeux ébahis de ceux qui ne comprennent rien (ou le prennent au pied de la lettre), autant j’aime les situations franches, sans chichi, sans détours, sans tralala et surtout sans cérémonie.
Mais l’ambiguïté de la chose était trop insidieuse pour moi et le côté un brin pervers de la situation me portait tort.
Autant je peux avoir un humour très anglais (ou noir comme vous le sentez) et me gausser de (presque) tout sous les yeux ébahis de ceux qui ne comprennent rien (ou le prennent au pied de la lettre), autant j’aime les situations franches, sans chichi, sans détours, sans tralala et surtout sans cérémonie.
J’aime le côté direct
des choses et des gens.
J'apprécie l'humour et la taquinerie quand ils sont honnêtes et que l'autre ne profite pas des failles connues (ou repérées) pour blesser volontairement ou pervertir la relation.
Je n’apprécierai pas forcément une attaque sur ma personne, mais si elle est fondée, je m’inclinerai (sans me rendre, je ne suis pas suicidaire, bis !).
J'apprécie l'humour et la taquinerie quand ils sont honnêtes et que l'autre ne profite pas des failles connues (ou repérées) pour blesser volontairement ou pervertir la relation.
Je n’apprécierai pas forcément une attaque sur ma personne, mais si elle est fondée, je m’inclinerai (sans me rendre, je ne suis pas suicidaire, bis !).
Suite à cette
conversation délicieuse, une fois posés mes valises et mes pieds dans la ville de
moins en moins rebelle, j’ai forcé mon cerveau à éliminer toute trace de cette
tocade.
La première semaine, j’ai eu du mal, la deuxième un peu moins, et la troisième a vu l’apparition du délicieux interlocuteur par sms qui me confirmait que j’avais fait le bon choix.
La première semaine, j’ai eu du mal, la deuxième un peu moins, et la troisième a vu l’apparition du délicieux interlocuteur par sms qui me confirmait que j’avais fait le bon choix.
Après trois semaines de
lutte interne, j’ai regagné ma liberté d’esprit, j’ai regardé le mur et je lui
ai tourné le dos.
Parce que lâcher prise,
cela fait du bien aussi.
Parce que tourner la
page, cela est une nécessité absolue dans certaines situations.
Parce qu’il a fallu,
cet été, un livre, une chanson, un article dans un magazine, un concert, un
regard lors d’un festival et une discussion dans un train pour réaliser que le
reste était plus important soudain que l’inclinaison des mois précédents.
L’importance de l’insignifiance
de certains moments dans la vie, n’est-ce pas ?
Alors, oui, tourner la
page nécessite, souvent, de se prendre la porte en plein dans la figure (la
prochaine fois, une claque suffira !) et d’avoir quelques bleus (au cœur ou
ailleurs), mais, après les courbatures, qu’est-ce qu’on est bien !
NB : Merci donc à "l'inconnu du train" qui se reconnaîtra... ;)
R.E.M. "Leaving New York" (pour les paroles)
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