Je pourrais vous citer Arctic Monkeys (le petit dernier est un bijou et j’avoue être raide dingue de Turner), Jonny Lang (ce guitariste est aussi doué qu’agréable à regarder), Bill Ryder-Jones (devant lequel je me pâme depuis ses premiers pas avec The Coral) ou encore des amours de ma vie (musicales s’entend !) Blur… Sans parler de ceux qui vont et viennent au gré de leurs parutions (en vrac : Vampire Weekend, Arcade Fire, Phœnix, The Bewitched Hands, Mama’s Gun, The Cribs, The Coral, Depeche Mode, et consorts.).
Mais au milieu de tout ce fracas de notes, il y a quatre damoiseaux à signaler à vos (délicates ?) oreilles : The Strypes.
Ces quatre irlandais, à la moyenne d’âge qui enverrait la plupart d’entre nous devant le juge pour détournement de mineurs, sont de bien beaux spécimens de musiciens à nous faire mourir d’amour (musical, l’amour, calmez-vous !)… Sur scène, ils assurent (presque) comme des vieux routards (à Dublin, le 1er août dernier, ils étaient choupinets et hyper pro), leur rhythm&blues envoie dans les cordes, leur maîtrise musicale n’est pas à contester.
Bon, ils sont jeunes (et mignons tout plein !) et ils n’ont pas encore le recul pour pondre un album qui révolutionne la musique actuelle, mais je vous tiens le pari qu’ils vont en produire un qui mettra tout le monde d’accord d’ici une dizaine d’années (à leurs âges, ils peuvent se le permettre !). Déjà, leur premier opus (SNAPSHOT) est une bien belle production avec douze titres dont trois reprises, et ça dépote pas mal !
Pour la petite histoire, j’ai repéré le guitariste (oui, oui, je sais, je fais un peu une fixette sur les batteurs et les guitaristes, désolée), le très choupinet (malgré sa mèche à la Bieber), Josh McClorey. Ce gamin est un pur joyau brut… Il suffirait de peu pour qu’il vole la vedette au chanteur planqué derrière ses lunettes noires. Sa ligne Mud, son côté mutin et son toucher de guitare, c’est à vous faire vous défaillir pendant des heures…
D’accord, il pourrait être mon fils (petit-fils ? nahhh), mais si j’avais eu un fils pareil, j’en serais raide dingue ! Mais comme je suis une gentille fille, pas jalouse pour deux sous et largement trop amoureuse de la musique pour ne pas partager, voici leur set à Glastonbury 2013 (excusez du peu !) rien que pour vous.
Si cela n’est pas déjà fait, mettez vos casques et tournez le bouton vers « maximum »… Attention, c’est du rhythm & blues, pas des valses de Vienne, ni des chansons d’amour pleines de guimauve.
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....