Saturday, July 12, 2014

Et si on repassait le Bac ? Français !


Et c’est reparti pour le Bac…

Je régresse dans la hiérarchie puisque je m’attaque aux épreuves de Français.

Tout d’abord, et malgré quelques crétins qui ont « insulté » ce brave Victor sur Twitter (ils devraient lire ces poèmes au lieu de tweeter en faisant des fautes d’orthographe inversement proportionnels à leurs cerveaux !), j’ai apprécié les objets d’étude…

Il faut dire que « écriture poétique » et « Moyen Âge » ne pouvaient que me faire plaisir !

J’ai préféré la Série ES, car les L avaient pour objet « le personnage de roman » et je me bats suffisamment avec les miens pour ne pas, en sus, les récupérer lors d’une épreuve du bac !

En outre, « L’Assommoir » de Zola c’est la bête noire et j’aurais donc eu un mal fou à commenter un texte que je n’avais jamais lu (oui, je n’ai jamais lu Zola ! Explication ici !) :

Allez c’est parti pour :

« Ecriture poétique et quête de sens, du Moyen Âge à nos jours ».
Texte A : Victor Hugo (1802-1885), « Crépuscule », Les Contemplations, II, XXVI (1856)
Texte B : Louis Aragon (1897-1982), « Vers à danser », Le Fou d'Elsa (1963)
Texte C : Claude Roy (1915-1997), « L'inconnue », À la lisière du temps (1986)
Vous répondrez d'abord à la question suivante (4 points) : Comment s'exprime le sentiment amoureux dans les trois textes du corpus ?
Ces textes des 19 e et 20 e siècles illustrent bien le sentiment amoureux.
Celui de Hugo pourrait se résumer au Carpe Diem pour évoquer ses impressions à la fin d’un jour estival.
Aragon désire l’éternité pour son amour et Roy loue le bonheur de marcher aux côtés d’une inconnue en automne.
Autant dire que le sentiment amoureux, ces trois-là savent le décrire à merveille.
Hugo, lui, est plus mélancolique, plus funèbre. Le crépuscule fait surgir la peur de la mort, l’écoulement des jours afin de le figer dans le présent….
J’aime la phrase « Aimez, vous qui vivez ! […] Dieu veut qu’on ait aimé. ».. Quel homme, ce Victor !
Claude Roy, quant à lui, exprime le côté vulnérabilité de son amour en jouissant de l’instant présent. Il veut juste être là, heureux à ses côtés (oui, évidemment, c’est romantique !). Pas de regrets, pas de remords, être sensible à l’autre, s’émerveiller de la relation jour après jour.
Cependant, le sentiment de la fin du désir évoque le risque d’effacer l’attrait de la nouveauté. D’où l’idée que la poésie est présente pour sauver l’amour des éventuelles fragilités et lui allouer un air d’éternité (la poésie, c’est quand même chouette !)
Dissertation : D'où provient, selon vous, l'émotion que l'on ressent à la lecture d'un texte poétique ? Vous répondrez à cette question en vous fondant sur les textes du corpus ainsi que sur les textes et œuvres que vous avez étudiés et lus.
Un texte poétique… formellement un poème (n’importe quoi, sonnet, ballade, rondeau, etc.) ou un simple texte qui fait ressortir une émotion poétique… Alors attention, pas tous les poèmes sont poétiques (cf. la recette des tartelettes dans Cyrano de Bergerac… oui, bon, on a les références que l’on peut !).
Cette émotion tient autant du sentiment esthétique (beauté du texte) qu’une rencontre inattendue. Les sonorités (Racine et ses serpents qui sifflent dans Andromaque), l’assemblage, l’idée, tout peut être une émotion.
Cependant si la poésie fait naître une émotion poétique, est-ce l’émotion poétique est de la poésie à chaque fois ? La beauté est difficilement définissable et son ressenti également… il en va de même pour la poésie, non ?

ECRIT DE FRANÇAIS DES ÉPREUVES ANTICIPÉES DU BAC L 2014 :
Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours.
Le sujet comprend :
Texte A : Stendhal (1783-1842), La Chartreuse de Parme, partie II, chapitre 18, extrait (1839)
Texte B : Gustave Flaubert (1821-1880), Madame Bovary, partie II, chapitre 6, extrait (1857)
Texte C : Émile Zola (1840-1902), L’Assommoir, chapitre 1, extrait (1876)
Texte D : Marcel Proust (1871-1922), À l’ombre des jeunes filles en fleurs, « Noms de pays : le pays », extrait (1919)
I - Vous répondrez à la question suivante (4 points) : Dans quelle mesure le regard que les personnages de ces textes portent sur le monde révèle-t-il leur état d'âme ?
II - Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) 
Commentaire : Vous commenterez l'extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal (Texte A).
Même pas en rêve !
Bon, dans les quatre textes, il s’agit principalement de personnages contemplant le paysage par la fenêtre d’une situation passive qui fait naître des pensées ou des idées.

Chez Stendhal, le chant lexical est lié à l’enchantement, la beauté (sublime, joli) et le paysage agit sur le héro.
Idem chez Flaubert ; Cependant le paysage n’est pas contemplé pour lui-même mais évoque la nostalgie (comme autrefois) ou la tristesse (attendrissement). Tout est souvenir dans ce passage.

Chez Zola, ben, j’en sais rien… n’allez pas me demander de commenter un texte que je n’ai pas lu ! Bon, disons que, d’après l’extrait, c’est la mort (bêtes massacrées, cris d’assassinés, etc.) ! Que du bonheur ! Zola est magistral dans l’inquiétude et le détail des effets… Serait-il l’ancêtre de Se7en ?

Quant à Proust, comment dire… c’est une triple action : mouvement, sentiment et paysage. C’est entre l’introspection et l’enchantement (mon beau matin).

Les textes sont réalistes, précis avec des notations visuelles fortes et construites graduellement. L’aspect romantique des textes (notamment Stendhal) est en adéquation avec l’état d’esprit du personnage et le paysage extérieur (cet horizon qui parlait à son âme).

Du coup, bien sûr, tout cela est, comme dirait Meilleure Amie, « Supra romantique » et elle me citera sûrement Julien Sorel de Le Rouge et Le Noir… mais pitié !


Allez, je retourne à l’écriture de mon roman…

Tiens pour la peine, un indice musical…

Frank Sinatra "Blue Skies"




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