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Tuesday, December 09, 2014

SOS Garçon de la Boîte aux Lettres en détresse ! (spéciale dédicace à Stéph22 pour l’idée de départ !)


Précédemment dans : Le Garçon de la Boîte aux Lettres




Oui, alors, depuis quelques mois, tout l’immeuble était tranquille. Ça roucoulait à tous les étages pour des raisons diverses (amour, gloire, beauté, travaux pharaoniques, naissances, décès, et autres joyeusetés). 

Ma divine voisine s’était recasée avec le joli damoiseau danois rencontré lors d’un voyage à Dijon, la voisine du dessous avait, enfin, viré son « crétin – radin » et le garçon de la boîte aux lettres naviguait à des heures indues hors de notre vision. 

« Madame Boîte aux Lettres », comme l’a surnommée la gardienne de l’immeuble, qui faisait un blocage sur la donzelle « qui ne dit jamais merci quand je lui tends un paquet », était du style à ne jamais être à la maison avant 23 heures toujours occupée à « bosser, sortir et se montrer » (dixit le petit vieux du 5e qui traînait hors de l’immeuble tard le soir, avec l’excuse avérée de garder ses petits-enfants jusqu’au retour des parents). 

Bref, tout roulait. 

Y compris nos dîners du vendredi soir avec ma Divine Voisine. Elle laissait son Danois à la maison et déboulait chez moi pour refaire son monde, le mien et, accessoirement, celui des voisins, des français et des européens. 

On rigolait bien avec elle ; Du coup, le cercle s’était un peu élargi à quelques-unes de nos copines. 

Ma Divine Voisine et moi, on était donc copines comme cochon (nes). 

Donc, vendredi dernier, nous étions installées (affalées) sur mon canapé à papoter « danois » et à manger (engloutir) des Dragibus et mini-Twix quand, sacrilège, quelqu’un frappa (tambourina) à la porte. 

Bien éduquées (et curieuses), nous avons ouvert de concert et sont restées coites (sidérées) par la vision devant nous : le garçon de la Boîte Aux Lettres avec une tronche de Caliméro (et la coquille qui va avec !). 

Ni une, ni deux, le voilà qui rentre (débarque) dans la salle à manger et se met en mode « je couine ». 

Abasourdies (sidérées bis) par l’attitude un peu « fille » de la bestiole, ma Divine Voisine (en ex compatissante mais encore un brin furieuse) lui pose la question qui tue : 

« Quoi, Madame Boîte Aux Lettres refuse que tu joues à Candy Crush ? ». 

Je glousse (of course) ce qui fait remonter le côté Caliméro du Garçon (GALBAL pour les intimes, et non Gandalf comme le prononce le gamin du 9e ; « Galère, oui » comme dit la gardienne). 

- Pff, elle me trompe ! 

Stupéfiées (sidérées ter), on lui répond en duo (pas comique) : 

- Mais non, tu te fais des idées ! 

- Ben, non, je vous dis que je suis sûr ! 

- Mais non ! 

- Mais si ! 

- Ah ouais ? (limite la bave aux lèvres… Un scoop, enfin !) 

Après cet échange hautement philosophique, je tente une approche plus directe : 

- Et c’est quoi la preuve ? 

- Ben que je l’ai croisée tout à l’heure à un feu rouge dans la voiture d’un mec ! 

- Ah, oui, l’exploit ! On la raccompagne et elle te trompe. Bonjour la confiance ! Dit Ma Divine Voisine. Toujours aussi parano ! 

- Et qu’elle l’embrasse à pleine bouche, c’est aussi juste en signe de remerciement ? 

- Ah ouais ? Dis-je un brin intéressée soudainement sous le regard « gloussant » de Ma Divine Voisine. 

S’en fuit une tirade que je vous épargne (soyons magnanimes) mais qui peut se résumer en gros par : 

Elle est sublime, elle plaît beaucoup, 
elle flirtouille avec tout ce qui porte un pantalon (hors 7/8, pattes d'eph et ultra skinny), 
aime rendre GALBAL "hyper méga"  jaloux
 et s’en « tamponne le coquillard » qu’il émette des doutes sur sa fidélité
 puisqu’il l’aime pour 
toutes les qualités (très nombreuses) qu’elle possède 
puisqu'elle est parfaite.

Nous voilà donc au grand moment où Ma Divine Voisine (son ex) et moi (la débile de la boîte aux lettres et au catalogue Fnac) devons lui expliquer que « pas toutes les filles sont dans le style de sa Madame ». 

Il ne nous croit évidemment pas. 
On persiste. 
Il émet un bâillement et nous dit que nous sommes « toutes » des « chieuses infidèles ». 
On s’insurge.

Le Danois débarque (alerté par la non réponse de Ma Divine Voisine au SMS « c’est pas GALBAL qui couine sur le palier ? ») et se range de notre côté. 

- Non pas toutes les filles sont des salopes ! 
- J’ai pas dit salopes ! 
- Ben, si, un peu, nous défend le Danois (sous nos regards énamourés… Il sait parler aux filles le divin Danois !)

Evidemment, au bout de deux heures à débriefer l’attitude de Madame GALBAL, les explications danoises et nos propos féministes, GALBAL était dans un état d’angoisse avancé. 

- La jalousie c’est le piment d’un couple, d’après elle. 

Consternation sur le canapé. Il répète sa phrase et me regarde. 

- Alors, là, je ne compte pas sur moi pour approuver cette connerie ! j’ai toujours pensé que la jalousie nait de l’idée que l’on peut être le seul procurateur du bonheur de l’autre et d’un côté égoïste qui fait de l’autre un objet. 

- Bien dit ! Hurlent de concert Ma Divine Voisine et son Danois 

- En sus, l’amour c’est plus la liberté, la confiance, et le partage. Pas ce sentiment de rivalité que peut être la jalousie. 

- Yes ! Hurle le Danois avec les yeux du Prince Charmant pour Blanche Neige. 

- Tu crois ? 

- Oui, je le crois. Si tu rends jaloux quelqu’un, il va douter, et s’il doute, il va gamberger, extrapoler la moindre phrase, le moindre moment, et il va penser que si tu y penses (à le tromper), c’est que tu vas le faire. 

- Elle me trompe. 

- D’accord ! Et, après ? Tu fais quoi ? 

- Ben, qu’est-ce que vous feriez, vous ? 


Ma Divine Voisine me regarde, sourit et me prie de « bien vouloir excuser pour ce départ précipité, mais entendre autant de conneries, ça me sidère ! ». Elle se lève et part, suivie par son Danois hilare, me laissant GALBAL sur les bras (ballants). 


Avec son regard de chiot égaré, il me répète la phrase (oui, la première fois, je ne l’avais peut-être pas bien comprise !) : 

- Bon, tu ferais quoi à ma place ? 

- Mais je n’y suis pas ; Cela te regarde. Soit tu vis avec, tu lui pardonnes et tu lui fais confiance à nouveau. 

- Pas possible, hein ? 

- Soit, tu prends la décision en adéquation avec ta façon de voir la vie en couple. 

- Je la quitte ? 

- Tu fais ce que tu veux ! Remarque, si elle te trompe, t’auras plus de temps pour jouer à Candy Crush ! 


Il se lève, se dirige vers la porte et me lance : 


- C’était vraiment très drôle, ça, le coup d'avoir du temps pour Candy Crush. Je peux revenir si ça va pas ?
- Oui, on jouera à Candy Crush...
- Quand tu veux ! Suis le meilleur !
- Dans tes rêves !
- Alors à bientôt, Candy !

Gros éclat de rire mais à peine parti, Ma Divine Voisine revient en courant, suivie par son Danois et l’ensemble de l’immeuble, et l’histoire de GALBAL fait le tour des étages. 


- Ah, ça s’anime enfin ! Lance le petit vieux du 5e.



NB : l'ensemble de l'immeuble lui recommande cette chanson pour virer la donzelle (au cas où !).. heu pour les paroles, pas le clip ! :

Kasabian "bow"




Suite au prochain numéro ….


Wednesday, October 24, 2012

La liste au Papa Noël pour un garçon « parfait pour moi »



Certes, l’homme idéal n’existe pas (ou alors il est déjà marié, enfermé dans un château, avec une garde armée qui veille sur le joyau) ! Mais rien ne nous empêche de rêvasser à la possibilité d’un clone de l’homme idéal.
Je ne parle pas physiquement (bien que si un facsimilé de Jude Law existe, merci d’écrire à la rédaction qui fera suivre… C’est dans leur intérêt aussi, d’ailleurs aux rédactrices !) mais surtout au niveau « environnement mental ».

Je vous épargne le couplet du « les contraires s’attirent » qui est véridique mais usant car c’est une lutte constante pour vivre en harmonie ! C’est drôle, joyeux, bruyant et un brin choupinet mais sur la longueur, cela vire aux remords, regrets et autres sempiternels reproches (qui atterrissent dans le dossier d’un avocat).

Je vous parle ces qualités requises pour que mon détecteur à « garçon potentiellement épousable » (radar qui est, dans mon cas, défectueux de naissance) s’enclenche immédiatement.

1. Je ne lui demande pas d’avoir bac +10, mais un minimum de culture générale et d’intérêt culturel serait le bienvenu (histoire de ne pas discuter avec quelqu’un qui n’est pas au courant qu’Arthur Rimbaud est mort et enterré. Quoi ? Comment cela, qui est Rimbaud ?). Non, parce que, sans être diplômée de Cambridge, il y a un minimum requis par la loi.

2. Je ne lui demande pas, non plus, de sourire toute la journée, mais ne serait-ce que lorsque nous nous croisons et qu’il me regarde (point 3.). Un minimum d’intérêt et de sourire ne seront pas de refus.

3. Lorsque nous nous croisons (dans l’ascenseur, dans le couloir, dans la cage d’escalier, dans le bus, et après dans la salle de bains), il serait de bon ton aussi de me regarder dans les yeux (dans les yeux !) et de dire bonjour (pas coucou, salut, hello ou HI ! simplement, BONJOUR !). L’amabilité est une des qualités principales demandées.

4. Un brin d’intérêt commun. Que ce soit la musique, le cinéma, la voile (exemple), la poterie (je plaisante) ou la danse de salon (oh, là !), il faudrait qu’il puisse avoir au moins un intérêt commun avec moi, histoire que lors des longues soirées d’hiver (et après les premiers mois de « passion »), nous ne nous regardions pas en chiens de faïence et qu’on puisse passer, minimum, deux heures en tête à tête sans faire notre feuille d’impôts.

5. De la loyauté. Oui, de la loyauté ! C’est comme un contrat de mariage, mais en mieux. Je ne lui interdis pas de sortir, raconter des anecdotes à ses potes, mais faire un tant soit peu de distinguo entre vie publique et vie privée.

6. De la discrétion. Ce n’est pas parce que nous couchons ensemble qu’il a le droit (et le devoir) de le claironner sur tous les toits de France et encore moins à table avec nos amis respectifs. En sus, j’aime bien ce côté « toi et moi, on sait, mais pas les autres ». Cela s’appelle l’intimité !

7. De la confiance. Attention, pas de confiance aveugle, ni totale. Juste de la confiance (réciproque bien sûr !). Quand je lui dis : « je sors avec Aglaé », je sors avec Aglaé, pas avec mes ex du lycée. Alors quand il part en weekend sportif « entre mecs, sans fille», ce n’est pas pour finir à quatre heures du matin avec une donzelle de l’âge de ma sœur. Sinon, il le dit clairement au départ « Weekend mecs… ça va être la fête ! », et on sait à quoi s’attendre lundi matin !

8. De me dire que finalement, oui, je lui ai manqué, après une longue semaine chez mes parents, et le penser, sincèrement.

9. De la compréhension. Oui, il y a des jours où les filles sont chiantes, râleuses (qui a dit tous les jours ?), n’ont pas « envie », pleurnichent en silence, mangent du chocolat et soupirent devant la télévision (en regardant Quatre Mariages et Un Enterrement). C’est donc ce jour-là qu’il faut choisir pour : 1) nous embrasser sur le front, 2) compatir doucement 3) se tirer jouer au squash avec ses potes 4) revenir et nous serrer dans ses bras 5) s’endormir sans demander si on va vraiment dormir « avec ce pyjama informe » (parce que la réponse est OUI !).

10. De la tolérance. D’accord, on est un peu chieuse, un peu psychorigide par moments et on a une tendance nette à envoyer valser tout le monde, mais on est une fille tellement géniale et adorable dans la « vraie vie », que cela compense, non ? (NON ?)

11. De l’amour. Oui, alors, ça… On ne peut pas tout avoir non plus !

Vous connaissez un spécimen du genre masculin qui rassemble tous les mots évoqués en gras, vous ?

Parce que là, je viens de décrire les principales qualités de ma meilleure amie ! Oups !

Nb : je rappelle que le Papa Noël a autre chose à faire que de fournir des animaux de compagnie en état de marche avec une notice lisible et compréhensible !




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