Bonjour,
Alors, ces quelques chansons font partie de la B.O. du roman qui sort le 2 février 2026... et qui fait d'un triptyque, une tétralogie...
Qu'en pensez-vous ?
ça vous inspire quoi ?
xo
Lisa
Bonjour,
Alors, ces quelques chansons font partie de la B.O. du roman qui sort le 2 février 2026... et qui fait d'un triptyque, une tétralogie...
Qu'en pensez-vous ?
ça vous inspire quoi ?
xo
Lisa
François Champarnaud
(inhumé en la nécropole de Saint-Pierre à Amiens tombe 1012)
Marcel Cazenave
Paul Blois
Fernand Audigay
Jean-Louis Mastrenchard
Roger Blois
(inhumé à ce jour à Flirey (Meurthe et Moselle nécropole nationale tombe 1769)
Albert Rougier
Louis Forgeron
(inhumé en la nécropole de la Ferme de Suippes à l'Ouest de Suippes, qq 2 km sur la route vers Reims. Carré 14/18 tombe 3371)
Émile Mesnard
Pierre Gouin
Jean Bregeat
François Etourneau
Ulysse Elie
Louis Monceyron
Georges Elie(inhumé à Minaucourt-le-Mesnil-les-Hurlus (en pleine forêt de l'Argonne, tous près d'un restaurant) tombe 7859)Roger de Gandillac
Émile Moreau
Henri Roby
Étienne Trijassou
Adolphe Trijassou
Élie Moreau
Louis Gendreau (mon Louis)
Firmin Reynaud
Raymond-Théodore Szarvas
Jules Lechelle
4 au 9/11 : lire un thriller ayant le mot enfant ou en cover (oui, y'a triche)
Résumé :
Le contexte :
C’est encore mon challenge « lire un roman régional par mois » qui va se prolonger tellement j’ai aimé me plonger dans les régions et départements de France… aux côtés de ces conteurs/conteuses, de ces vies ordinaires, de ces périodes de l’Histoire de France…
Mon avis :
Anatole est un garçon mal entouré. Sa mère cinglante pense qu’il est de la mauvaise graine, son père, maréchal-ferrant, n’est pas plus agréable. Le couple est bien âgé pour un garçon de douze ans. Alors Anatole, dans cette France des années 60, s’évade, parcourt les chemins en solitaire et se crée des escapades aventureuses.
L’auteur qui connaît bien le coin évoque, grâce à ses personnages, des souvenirs, des gens, des sentiments qu’il a connus, entendus, ressentis, tout en les enrobant de son pouvoir de fiction.
Petit à petit, on découvre la vie, les sentiments, les rejets et les espoirs d’Anatole notamment après sa rencontre avec la fille du baron qui adoucit sa vie.
Bien entendu les classes sociales bien ancrées de ces années (mais est-ce vraiment différent de nos jours dans certains coins du monde ?) s’opposent à eux, à tout, aiment ou détestent l’autre, le moins riche, le plus puissant, le vil, le bon.
Au milieu de tout cela, Anatole…
Ce roman est comme une peinture et Gérard Georges offre une toile de fond, des couleurs, des émotions et on s’attache à tous les personnages, y compris à ceux que l’on déteste immédiatement (ou petit à petit !).
Comme pour les autres romans régionaux / de terroir, l’ancrage dans un territoire, ici l’Auvergne, est primordial. Les descriptions sont imagées, les personnages bien trempés dans un nuancier sans restriction et avec une âme qui transparaît dans le moindre mouvement.
J’ai encore beaucoup aimé parcourir les chemins aux côtés d’Anatole et de ceux qui l’entourent… C’est touchant et le questionnement sur la filiation apporte une touche de réflexion aux lecteurs.
31 octobre au 3/11 : lire un roman angoissant
Résumé :
Paris est en ruine à la suite d’une catastrophe planétaire. Alors que la reconstruction est au cœur de toutes les préoccupations, des individus développent une étrange faculté, provoquée par l’onde de choc : celle d’interpréter les coïncidences du quotidien et de déchiffrer les signes. Certains de ces êtres hors normes, baptisés les Pythons, sont recrutés par la police pour traquer les criminels avec une efficacité redoutable. Mais lorsque l’un de ces Pythons décide de prendre ses pairs à leur propre piège, c’est toute la société, déjà sur le fil, qui vacille. À moins qu’un ancien Serpent au flair légendaire, Nathaniel Loppe, disparu des radars après un terrible accident, ne reprenne du service pour pister ce serial killer à travers le dédale d’une capitale éventrée. Lui à qui aucune enquête n’a jamais résisté va être confronté à une vérité à laquelle nul n’est préparé.
Le contexte :
C’est Dame Chantal qui l’a lu, sur les conseils de ses libraires préférés… et qui me l’a recommandé…
Voici ma raison de lecture et en plus on parle de serial killer… paf, ça le fait pour The Black November (sans tenir compte des consignes, mais on s’en tamponne le coquillard, non ?
Mon avis :
Norman Jangot nous donne en pâture un Paris en mode catastrophe écologique (faut dire que creuser notre pauvre Terre n’est absolument pas une bonne idée !) et dont les habitants sont quasi en perdition.
Tout a été redessiné, remanié, rétabli de façon à classer, reléguer et répartir les survivants. Certains subsistent comme ils peuvent, d’autres végètent.
Il faut dire que le roman est complexe par les diverses organisations (Python, Chasseurs, Synchs, Rikkis, etc.) qui composent les strates de cette nouvelle cité.
On sent bien que tout est tordu, instable et que, comme les bâtiments branlants, il suffit d’un souffle pour exploser le tout… surtout que des sectes rôdent (et un tueur) et que cela n’aide pas.
Le plus important est, pour ce roman, de se lancer dans l’histoire… car il faut se familiariser avec ce monde, ses ramifications et l’enquête qui va lier, notamment, Nathaniel et Milo… Il faut apprendre le vocable, les noms, les dénominations et la complexité de cette tour de Babel…
Dans un style très cinématographique, avec des facilités çà et là, on plonge dans cette dystopie / post-apo qui fascine tant par son propos étonnant que par les méandres de cette haletante histoire très, très ondoyante (oui, je sais, facile avec Serpent dans le titre !) … sans oublier ce serial-killer pas très orthodoxe (mais n’est-ce pas obligatoire ?) !
Je dois avouer aussi m’être fait des nœuds au cerveau en pensant à la synchronicité et physique quantique lors de certains passages. Je n’ai pas été jusqu’à attraper mon petit Carl Jung illustré mais bon… voilà, ce mélange des genres (dans tous les sens du terme) est vraiment une belle, belle surprise, sans être un coup de cœur.
Heureusement, il y a ce style fluide, des dialogues percutants (et qui sonnent plus que plausibles) et de l’humour par touches et la fin est vraiment incroyable !
C’était à très peu d’être un coup de cœur !
Bonjour,
Voici le film et les 3 séries que j'ai vus en octobre... Un gros coup de coeur pour la saison 5 de mes bras-cassés préférés...
et quelques idées pour novembre ...
Et vous, vous avez quoi d'intéressant ?
xx
Lisa
Bonjour,
Allez en ce début de novembre, on repart dans le passé de Lisa... une époque bénie où la fille en question était jeune, belle, drôle et d'une insouciance mature !
Chaque chanson m'a été dédicacée et je me souviens qui a fait quoi !
Lesquelles sont attachées à vos souvenirs,
xx
Lisa
Résumé :
Aujourd'hui doyen des Allemands, Heinrich Uffen (personnage fictif) a été, de 1943 à 1945, le cuisinier d'Hitler. A 108 ans, il traîne sa carcasse d'hôpitaux en maisons de retraite, où ses souvenirs le harcèlent. Le monologue intérieur, qui se déploie au long du roman, montre le rapport compliqué, sincère ou complaisant, de Uffen avec son passé ; sa relation d'étrangeté avec l'Allemagne contemporaine ; et son lien de plus en plus ténu avec le réel.
Au fil de ce monologue envoûtant, Uffen multiple contradictions et ambiguïtés : s'il n'a servi Hitler, qu'il traite de monstre ou de diable, qu'à la suite d'un incroyable concours de circonstances, il confesse aussi l'avoir aimé. Il estime n'être pas plus coupable, par exemple, que les cadres subalternes du Parti. Il avoue enfin qu'il a sauvé la vie à Hitler, le 20 juillet 1944, et qu'il s'estime responsable du prolongement de la guerre, avant de regretter que Churchill ait choisi de s'allier à l'URSS plutôt qu'au Reich...
Le contexte
Ma collègue et consœur Dominique Memmi (à qui je dois la lecture de Croix de Cendres et Le pont sur la Drina) m’a dit cet été avoir lu en avant-première ce roman et l’avoir aimé.
Je dois avouer que j’étais intriguée mais qu’un énième roman sur « un proche d’Hitler » ne m’emballait pas ! En sus, le personnage était fictif et son cuistot…
Puis j’ai eu l’occasion d’écouter l’auteur sur un Webinar (Vleel en l’occurrence) et je lui ai donné sa chance…
Non pas que je suis emballée (je maîtrise quand même bien le contexte, la période et le sujet principal !) mais je veux savoir comment il a intégré tout cela !
Mon avis :
Je vais en premier lieu évacuer ce que toute personne lisant cette chronique doit savoir : le roman est agréable à lire, l’écriture est légère et sied à un vieux monsieur de 108 ans qui ne perd pas tant la boule que ça, la documentation a été très bien ajustée et insérée et l’histoire et le contexte pré-30 janvier 1933 de Heinrich Uffen se tiennent de bout en bout.
Voilà, c’est dit !
Alors pourquoi dois-je pointer cela en premier ?
Pour éviter qu’une lecture trop rapide de la chronique puisse faire penser que ce roman ne mérite pas d’être lu !
J’en connais qui lisent en diagonale et qui me disent « je ne l’ai pas lu car j’ai vu que tu n’aimais pas le roman » …
Que nenni ! J’ai, par conséquent, bien aimé ce roman pourtant, comme assez souvent dans ces romans historiques touchant au IIIe Reich, j’en sors sans avoir appris grand-chose (ou quelque chose, ça dépend du roman) … mais surtout sans être surprise notamment par l’attitude de ce sacré Uffen.
Pourtant ce diable d’homme, ancien serveur à la Saucisse d’or, fantassin sans courage mais blessé, essayant de ne jamais se mêler à quoi que ce soit, se retrouve, grâce à des nouilles cuisinées pour Manstein, chef en chef de la (notamment) 8e Panzerdivision, l’un des cuisiniers du Führer… dans son repaire, entre le printemps 43 et la mort du dictateur le 30 avril 1945.
Mais le vieux monsieur n’en a pas fini avec sa conscience qui, en fait, ne lui pèse pas tant que cela. Des remords ? jamais. Des regrets ? oui mais uniquement à cause de Traudt (Junge, la secrétaire personnelle de A.H, veuve et qui, des années plus tard, interviewée, vantait encore les qualités de son Chef). Des envies ? pas d’expier juste de s’émouvoir sur la gentille aide-soignante/infirmière.
Car tout au long de son long soliloque, Heinrich Uffen reste droit dans ses bottes (qu’il a évité de salir d’après lui) … car, lui, simple cuisinier, n’a rien fait de mal… pas comme certains qu’il dénonce pour échapper à un « imbécile d’interrogateur américain ». Il n’hésite pas à pointer les « saloperies » des autres, y compris celles qu’il a vues passer tout au long de sa vie…
Oui, parce qu’il a subi les évènements, il n’a rien fait de répréhensible, et en sus, il était agréable le Chef, et Eva, et les autres aussi !
Coupable, lui ? mais de quoi ? d’avoir cuisiné ?
Pourquoi, lui, devrait être jugé, condamné, abhorré ? Il a fait comme tant d’autres, il a applaudi, sauvé sa peau au détriment des autres… ces pauvres gens mais qu’il ne pouvait pas protéger à lui tout seul… sauf que lui, en déplaçant une mallette, un certain 20 juillet 1944, a aidé le diable pour sauver la peau de son Chef.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu un ancien nazi ou SS parler, la fausse repentance de ce vieux monsieur, sympathique, qui n’assume pas tout à fait mais qui est aussi coupable que les autres, peut être troublante et surprenante… Pas pour moi qui ai regardé dans les yeux d’un homme largement plus impliqué qu’Uffen… et qui, lui, ne repentait même pas !
Si le sujet vous intéresse (suffit-il de se repentir pour assumer ou être pardonné ?), le personnage fictif créé par Laurent Saulnier vous apportera de la matière pour réfléchir et regarder différemment les évènements actuels qui, dans notre monde si perturbé, attirent toujours les extrêmes et le silence de la masse…