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Sunday, November 08, 2015
Tuesday, October 13, 2015
Quand Walt Whitman rencontre William Ernest Henley
Quelque fois, certains d'entre vous, sans le vouloir - ou en espérant que cela monte au cerveau de l'auteur de ce blog ? - me donnent des idées de papiers...
Celui-ci n'est pas à proprement parler un papier, juste la possibilité de mettre deux poèmes à l'honneur.... Deux assez différents dans le contenu mais qui sont aussi sombres l'un comme l'autre....
Cette idée m'est venue suite à l'échange sur mon papier relatif au poème de Frost (ici). Quelqu'un a pointé ce poème de Henley, j'ai rajouté ma touche sur Whitman afin de rebondir sur le capitaine de Henley... (merdus, suivez un peu !)
Voilà ce que donnent les deux ....
Pour la traduction, je vous fais confiance... ;)
Invictus
William Ernest Henley a écrit ce poème en 1875 suite à l'amputation d'un pied. Invictus signifie invaincu dans le sens invincible. Les mots font écho à la douleur et la résistance de Henley.
Il est à signaler que ce poème a été cité comme "son préféré" par Nelson Mendela lors de son incarcération et repris pour le cinéma par Clint Eastwood dans le film éponyme relatant l'histoire de l'équipe de rugby d'Afrique du Sud en 1995.

O Captain, My Captain
Walt Whitman a écrit ce poème en 1865 en l'honneur d'Abraham Lincoln, Président des Etats-Unis assassiné. Il est paru dans le recueil "Leaves of Grass" - Les Feuilles de l'herbe, paru la même année.
Il est à noter, comme celui de Henley, que ce poème a été référencé au cinéma, notamment dans son interprétation la plus connue lors d'une scène culte (pour ma génération) du film "Le Cercle des Poètes Disparus" (P. Weir 1989).
Friday, July 24, 2015
Petite pause poétique ....
"Accablé de Paresse et de Mélancolie,
Je rêve dans un lit où je fagoté
Comme un Lièvre sans os qui dort dans un Pâté,
Ou comme un Don Quichot en sa morne folie.
Là, sans me soucier des Guerres d'Italie,
Du Comte Palatin ni de sa Royauté,
Je consacre à un bel Hymne à cette oisiveté
Où mon Âme en langueur est comme ensevelie. [...]"
Saint-Amant -
Suite des Oeuvres Poétiques - 1631 - Sonnet
Wednesday, June 10, 2015
Petite pause poétique
"J’ai cherché dans l’absence un remède à mes maux ;
J’ai fui les lieux charmants qu’embellit l’infidèle.
Caché dans ces forêts dont l’ombre est éternelle,
J’ai trouvé le silence, et jamais le repos.
Par les sombres détours d’une route inconnue
J’arrive sur ces monts qui divisent la nue :
De quel étonnement tous mes sens sont frappés !
Quel calme ! quels objets ! quelle immense étendue !
La mer paraît sans borne à mes regards trompés,
Et dans l’azur des cieux est au loin confondue. [...]"
Evariste de Forges, Vicomte de Parny -1753-1814
Elégie VI
Sunday, April 05, 2015
Petite pause poétique....
En ce début d'avril...
"Le joli temps de Pâques
A la fraîche verdure,
Nous offre feuille et fleur
De diverses couleurs,
Aussi tous amoureux
Sont-ils gais et chanteurs.
Seul, je pleure et gémis :
La joie m'est sans saveur !
[...]
Si plus tôt ne m'accord
Amour et bel accueil,
Vieille un jour, je la prie
de me vouloir du bien.
[...]"
Quand je vois l'alouette mouvoir - Bernard de Ventadour - ? - v.1170
Friday, March 20, 2015
Petite pause poétique ....
J'ai décidé de reprendre mes classiques, ceux que j'aime particulièrement et qui resonnent en moi depuis ma plus tendre enfance....
en voilà un qui fait partie de ceux que j'affectionne tant :
"On doit le temps ainsi prendre qu'il vient :
Toujours ne peut durer une fortune ;
Un temps s'en va, et puis l'autre revient :
On doit le temps ainsi prendre qu'il vient.
Je me conforte à ce qu'il me souvient
Que tous les mois avons nouvelle lune ;
On doit le temps ainsi prendre qu'il vient."
Rondeau - Jean Froissart - v.1337 - v.1404
Sunday, February 08, 2015
Petite pause poétique...
J'avais envie de partager ces deux extraits de poèmes...
Le premier a été longtemps dans ma tête...
Le second est issu des productions d'un poète que j'aime beaucoup (oui, j'aime d'autres poètes qu'Arthur !).
"[...] Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux; [...]"
Charles Baudelaire "La Mort des Amants" (Les Fleurs du Mal)
"[...] Tout à un coup, je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine. [...]"
Louise Labé "Sonnet"
Thursday, January 08, 2015
Petite pause poétique...
Est-ce que cela va devenir une pause hebdomadaire ?
On ne sait jamais...
J'ai relu ce matin ce poème et j'ai eu ces mots toute la journée dans ma petite cervelle...
[...]"Le navire était noir, mais la voile était blanche ;
Des goélands debout sur un escarpement,
Attentifs, contemplaient l'étoile gravement
Comme un oiseau céleste et fait d'une étincelle.
L'océan, qui ressemble au peuple, allait vers elle,
Et, rugissant tout bas, la regardait briller,
Et semblait avoir peur de la faire envoler.
Un ineffable amour emplissait l'étendue." [...]
Victor Hugo "Stella" Jersey 31 août 1853 - Les Châtiments
Saturday, December 27, 2014
Petite pause poétique...
Je la dédicace à celui avec qui j'ai évoqué ce texte hier et qui m'a cité les cinq premières phrases...
Ah, oui, à vous de trouver d'où cela provient ....
Ah, oui, à vous de trouver d'où cela provient ....
Prince, après
cet adieu, vous jugez bien vous−même
Que je ne
consens pas de quitter ce que j'aime
Pour aller
loin de Rome écouter d'autres vœux.
Vivez, et
faites−vous un effort généreux.
Sur Titus et
sur moi réglez votre conduite :
Je l'aime, je
le fuis ; Titus m'aime, il me quitte.
Portez loin de
mes yeux vos soupirs et vos fers.
Adieu. Servons
tous trois d'exemple à l'univers
De l'amour la
plus tendre et la plus malheureuse
Dont il puisse
garder l'histoire douloureuse.
Tout est prêt.
On m'attend. Ne suivez point mes pas.
..........
Wednesday, April 23, 2014
Paris des Lecteurs/Explication de texte humoristique : Un poème
ATTENTION IL FAUT UN MINIMUM D'HUMOUR POUR LIRE CE BILLET...
Le poème choisi est le préféré de Madame Stéphane22 :
« L’amoureuse » de Paul Eluard.
J’ai supposé que cela avait un rapport avec l’explication de texte
de la chanson « d’amour »,
mais non, Stéphane22 m’a dit que sa moitié avait énoncé ce poème lors de leur
mariage et qu’elle aimerait avoir mon esprit humoristique s’abattre sur « cette merveille ».
Pour être honnête, je trouve ce poème sensuel et juste parfait
comme il est… mais, il faut bien faire ses devoirs…
C’est parti !
« L’Amoureuse » (Hein ? Et même si c’était le cas, je ne te le dirais
pas !)
Elle est
debout sur mes paupières (Si quelqu’un s’avise de me
marcher sur les yeux, ça part vraiment très mal entre nous !)
Et ses cheveux sont dans les miens (Tu ne connais pas
mes rebelles de cheveux, toi ! Parce qu’une fois emmêlés, c’est
l’horreur !)
Elle a la forme de mes mains (de grandes paluches
poilues, donc !)
Elle a la couleur de mes yeux (bleus à tendance
lagon ? Vert piscine ? Marron glacé ? Jaune canari ?)
Elle s’engloutit dans mon ombre (ben, il a intérêt à
posséder des épaules de rugbyman le damoiseau !)
Comme une pierre sur le ciel (ça s’appelle une
éclipse, ou un nuage, ou un avion, etc. chaton !).
Elle a
toujours les yeux ouverts (et elle me fait peur quand
je me réveille la nuit !)
Et ne me laisse pas dormir (oui, là, je vois bien ce
que cela signifie… ou alors, il a vraiment la trouille de la dame ! ou
elle ronfle !)
Ses rêves en pleine lumière (Elle a encore oublié
d’éteindre la lampe de chevet, cette gourde !)
Font s’évaporer les soleils (Les soleils ? Il se
croit sur Tatooine, lui ?)
Me font rire, pleurer et rire (pleurer de rire, plutôt
de rire de pleurer… c’est compliqué l’amour quand même !)
Parler sans avoir rien à dire (ça, c’est après la passion,
quand tu as tout déballé et que l’autre n’a même plus envie d’entendre ta voix.
Il s’accommode de ta présence, tu ne vas pas, en sus, lui imposer tes répliques
usées !)
Je demande pardon à Paul Eluard, à tous les poètes que j’aime
tant, aux amoureux transis, à mon amoureux potentiel, à mes ex, futurs et
éventuellement aux non-déclarés…
Bref à tous ceux qui aiment profondément l’amour et la
littérature…
Qu’est-ce qui ne faut pas faire pour ses lecteurs, quand
même !!
Saturday, June 01, 2013
L’impact d’un poème sur une vie : « Nothing Gold Can Stay » Robert Lee Frost

Récemment une personne m’a indiqué n’avoir que peu lu dans sa vie et n’avoir pratiquement pas de « culture littéraire », mais qu’elle avait retenu un poème de Victor Hugo et l’avait fait sien.
J’ai répondu sincèrement que l’étendu des connaissances n’était pas un gage d’intelligence ou de « culture » et qu’il valait mieux lire un livre par an, le comprendre, l’intégrer et l’ingérer dans sa vie, plutôt que de lire à la chaîne des livres qui s’effacent automatiquement après lecture (ce livre s’autodétruira…).
Après coup, il m’a semblé étonnant que cette personne n’ait pas eu accès aux livres et n’ait pas eu le goût pour la lecture. On sait que près de deux millions de personnes ne savent pas lire, pas du tout. Pourtant elles ont dû fréquenter les bancs de l’école, au moins jusqu’à l’âge légal.
Cependant, beaucoup lisent mais ne comprennent pas et ne saisissent pas le sens des mots et des idées développées. Je trouve cela triste (même si c’est compréhensible).
Pour ma part, j’ai eu la chance de développer mon sens de la lecture et d’avoir des rayonnages pleins de livres passionnants. Etant d’un naturel curieux, poussée en cela par des grands-parents cultivés, j’ai eu l’opportunité de lire un peu tout ce qui me tombait sous la main, sans tenir compte ni de l’âge « supposé correct » pour entreprendre cette lecture.
Et un jour, au détour d’un film (« The Outsiders » de Francis Ford Coppola, pour ne pas le citer), j’ai entendu ce poème intitulé « Nothing Gold Can Stay » du poète américain Robert Lee Frost.
Ayant vu ce film en version originale, je n’avais pas saisi tout le sens sur le coup (oui, à l’époque, la subtilité de l’accent américain me dépassait un peu, trop habituée ceux à mes copains liverpuldiens ou londoniens). J’ai récupéré ce poème par une amie américaine et j’en suis tombée amoureuse.
En français, on traduit aisément ce poème par « L’Or n’est en rien éternel », le voici :
Nature tes premiers vert sont or
Ta fraîcheur est trésor
Ta feuille nouvelle est fleur
Mais ne le reste qu’une heure
La fleur s’efface devant la feuille
Et l’Eden en chagrin se recueille
L’aube cède au jour cruel
L’or n’est en rien éternel.
Pendant des années, je n’ai eu de cesse que de citer Frost, ces poèmes, et surtout celui-ci quand on en venait à me demander mes influences littéraires.
Il y avait d’autres auteurs, poètes et livres qui m’avaient influencée mais aucun n’avait et n’aura, jamais l’importance de celui-là.
Pourtant un autre poème de Frost semble régir ma pensée depuis mon adolescence. Une phrase surtout « Deux routes divergeaient dans un bois, et moi, j’ai pris celle qui était la moins empruntée et cela fait toute la différence » (traduction personnelle de « Two roads diverged in a wood, and I, I took the one less traveled by, And that has made all the difference »).
Mais « L’Or n’est en rien éternel » a touché mon âme plus que je saurais l’expliquer réellement. C’est un peu comme tomber amoureux, on n’arrive pas à clairement exprimer pourquoi cette personne plutôt qu’une autre. Il y a plein de raisons logiques, de sens, d’explications rationnelles, mais une reste indéfinissable et demeure un mystère même des années plus tard.
Pour moi, ce poème est comme un port d’attache, un lien qui s’est établi entre mon enfance et mon adolescence ; Un passage obligé mais nécessaire vers l’indépendance avec ce petit goût de gâchis qui subsiste jusqu’à la fin.
Ce poème peut être assez facile à interpréter si vous remplacez « Nature » par Enfant et « Or » par « Innocence » et que vous êtes sensibles à cette perte d’innocence qui arrive toujours trop tôt et brutalement.
En cela, Frost est un poète touchant, qui a fait la part belle à la vie rurale, aux symboles et un certain lyrisme. Il évoquait ce lien entre l’homme et la nature et arrive à reproduire la lenteur en poésie. Il prônait le plaisir esthétique et la sagesse par rapport à la perplexité et le chaos. Il écrivit notamment un poème pour l’inauguration de la présidence Kennedy.
Ci-après, un lien précieux vers la récitation de ce poème dans le film The Outsiders, et même si, ce film peut paraître un brin démodé, il reste un des films sur l’amitié les plus émouvants que je connaisse.
Je vous souhaite d’avoir vous aussi un poème, un livre, un extrait de pièce, etc. qui vous tienne chaud et qui vous ramène « à la maison »… un peu comme une chanson qui vous rappelle de bons souvenirs…. Un livre, de la musique… cela me paraît parfait comme combinaison.
Parmi mes ouvrages préférés, on peut trouver « Volonté d’un petit garçon » (1913), « New Hampshire » (1923), « Le Ruisseau à l’ouest » (1928) et « Un masque de raison » (1945).
Libellés :
Frost,
littérature,
poésie
Tuesday, May 14, 2013
Toutes ces choses que j’aurais adoré connaître par cœur
Parmi toutes les choses que je ne pourrai pas faire avant ma mort, il y en a quelques-unes que je trouve dommage de ne pas avoir tentées.
Oui, j’aurais pu et pourrais m’y atteler mais plus par manque de temps (que par paresse) et par faiblesse, j’y ai renoncé.
Pourtant quand j’étais jeune (oui… disons vers dix/onze ans), j’avais établi une liste des « choses à faire », des « choses à savoir » et des « choses à ne jamais dire ». Parmi les « choses à savoir », il y avait cette catégorie qui stipulait « à connaître par cœur »…
La voici avec quelques commentaires…
1. Tous les poèmes de Verlaine : évidemment, quand on aime Rimbaud, on ne peut pas être insensible à Verlaine, et les connaître tous par cœur, c’était mon but à dix-sept ans (oui, je sais, on n’est pas sérieux à dix-sept ans, comme le disait Arthur !). Maintenant, combien en connais-je par cœur ? Disons une dizaine, mais pas plus. C’est bien dommage, car avec de tels sonorités, on ne peut jamais ni s’ennuyer, ni se perdre : « Une rotation incessante de moires, Lumineuses étend ses flux et ses reflux… Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires. ».
2. Mes cours de maths : Honnêtement, maintenant, cela ne me servirait plus à rien, à part faire la belle dans les dîners en ville ! A l’époque, j’aurais pu nettement améliorer mon potentiel et atterrir directement dans la filière maths avec mes copains. Mais, premièrement, j’ai toujours préféré les arts aux calculs, et deuxièmement, j’aimais mieux la physique et la chimie… le tableau périodique des éléments, moi, je trouve cela toujours passionnant ! Du coup, j’ai laissé les équations de côté et j’ai privilégié l’Histoire et les histoires.
3. Le code d’entrée de mon immeuble : Quand je me suis retrouvée en bas de l’immeuble en culotte et t-shirt parce que la porte s’était refermée derrière moi (oui, bon, que faisais-je en culotte dans le hall de l’immeuble ? Je remontais du sous-bassement où il y avait la laverie automatique de l’immeuble !) et que j’ai sonné comme une folle pendant dix minutes espérant que ma moitié de l’époque daigne s’aventurer sur l’interrupteur et appuie sur « on ». J’ai attendu, jusqu’à ce qu’un voisin, hilare, débarque et m’ouvre. Moi, en culotte, lui en anorak de ski. Ah, petite précision, on était en décembre, il faisait aux alentours de 2°.
4. Les horaires des prochains trains : Quand on prend le train, on devrait être prêt à tout envisager, même un arrêt en rase campagne, en plein milieu de la France, dans un TER pourri, sans toilettes accessibles (fermées pour cause de débordement !), et avec un contrôleur hargneux et incompétent (et limite à se mettre à pleurer au bout de deux heures d’isolement campagnard), et qu’on vous réachemine vers la gare (le trou) le plus proche, avoir le dépliant « TER régionaux » sur soi aurait été d’une grande aide. Alors refuser de prendre le dépliant malgré les supplications du guichetier, ce n’était déjà pas poli, mais, en plus, ce n’était pas l’idée du siècle. Parce que rester dans ce trou à rat en essayant de faire comprendre que « non, on ne veut pas passer par Blois pour aller à Bordeaux, mais prendre le prochain TER pour Limoges » à l’agent du guichet, qui compte-tenu de la grandeur de la gare ne doit recevoir qu’une personne par semaine, cela relève de l’exploit olympique. Du coup, vous dormez chez le Maire du bled (si, si !),prenez le car (d’autrefois, version 1940-1950) et arrivez à Brive-La-Gaillarde le lendemain soir.
5. Tous les mots du dictionnaire : Quand j’ai commencé à écrire, je me suis dit que connaître tous les mots du dictionnaire serait un plus pour mon écriture. Je pourrais changer, aligner et jouer avec les rimes et les sonorités. Eh bien, j’ai abandonné à la lettre C (qui a dit comme « con » ?!).
6. Tous les rois mérovingiens dans l’ordre et avec les filiations et les épouses : pour le contrôle de CM2. Parce qu’au final, un, pour la première fois de ma vie « d’Histoire », je n’ai eu que 8 (la honte familiale), deux, la maîtresse m’a collé une punition (150 lignes) et mes parents ont râlé pendant des heures et ont été mortifiés pendant des jours pour savoir qui de l’un ou l’autre avait légué à leur fille le « don de se rebeller ». La raison de cet oubli d’apprendre les rois ? J’avais focalisé sur la Reine Basine (mère de Clovis 1er, roi des Francs, oui quand même !)… Quelle femme pour l’époque ! Alors ne citer qu’une reine, c’était un peu juste pour avoir une bonne note !
Et vous, quelle(s) chose(s) aimeriez-vous connaître par cœur ?
Friday, October 19, 2012
Le mix parfait... poésie et dessin
Une de mes collègues artistiques, et particulièrement
talentueuse, Pauline
Sauveur, a partagé il y a quelques semaines un merveilleux e-book
rassemblant poèmes et dessins. J’ai immédiatement pensé que c’était un pur
bijou à admirer et je lui ai dit à quelque point ce e-book m’avait bouleversé.
Cette façon d’exprimer sa sensibilité et la beauté est similaire à la mienne.
Je lui ai exprimé également avoir été touché par la
poésie depuis très longtemps. En fait, je suis une amoureuse de la poésie et du
dessin également. Je les mélange souvent et, ce, depuis ma plus tendre enfance.
A chaque poème écrit, je dessinais en marge quelque chose, une fleur, un
animal, un personnage, etc. J’ai bien sûr évolué dans mes dessins (heureusement
pour moi !).
Je suis souvent influencé par ce que je vois, lis,
ou même ressens.
Je fais souvent des liens entre le visuel et les
mots. La plupart du temps, une phrase me vient à l’esprit et je vois très
exactement la photographie qu’il me faudrait. Et l’inverse est également vrai. Je
possède un nombre important de carnets Moleskine® que je remplis ; mes
expressions, mes pensées ou même (et surtout ?) des idées folles sont
rassemblées et, presque jamais, relues.
J’ai toujours pensé que les artistes, en général, se
devaient de partager leurs travaux et que le mélange dessinateur/peintre et
auteur était le plus juste de tous.
Dessiner est un art majeur pour moi. La poésie peut
être moins difficile que certains peuvent le penser. Bien sûr, être un poète et
écrire des magnifiques et immortels poèmes est un métier à part entière et
demande, par conséquence, un énorme travail. Mais, nous, commun des mortels,
pouvons écrire, sans trop d’efforts, quelques mots et phrases qui ont un sens
simple mais singulier.
Je suis un bien piètre
dessinateur et j’envie ce don chez les autres. J’eusse aimé avoir cette
habilité de croquer la vie et sa beauté mais je me contente de mon basique coup
de crayon.
Le plus important est ce
que j’ai appris au fil des années, avec mes écrits et mes dessins, ainsi qu’au
travers du viseur de mon appareil photo. Le plus important est de s’exprimer. De
dire ce que nous devons et ressentons, quelque ce soit le moyen employé.
Pour ma part, il m’est
toujours difficile de parler de ce que je ressens au plus profond de moi, question
de pudeur sans aucun doute et d’éducation aussi. J’ouvre la porte à de très
rares personnes et me contente de proposer un masque à la majorité.
La sensibilité et la vulnérabilité artistiques sont deux cadeaux
précieux qui m’ont été donnés mais qui peuvent s’avérer des armes mortelles.
Et
j’entends bien vivre le plus longtemps possible.
Monday, May 28, 2012
I daydream and poetry is my cloud...
Poetry is one of my favorites
reading. I’ve been taught how to read poetry when I was 8 or 9 by my
grandparents and it was so pictorial that I fell for poetry and poets. Of
course, I have, now, “my” poets and poems, but back then, it was quite
must-read poetry, mainly French of course, and a few English.
A few years ago, my dearest
friend (and almost sister) Cathy offered me for my birthday a heavy and awesome book “world
Poetry”. It’s a magnificent book with poems from any kind, country and period
of time.
I was fascinated by it and
started to read them all. It took me a few months indeed to appreciate any word
and any rhythm.
I am still astonished whenever I
read a poem from illustrious poets. They are so simple but complex, lovely and
delicate, clever but not ostentatious.
As far as I am concerned, I do
have my favorite poets and poems. Thus, I think that poetry has to share to
anyone whom likes beauty and words. Writing poetry is a quite difficult art but
it is one of the most amusing due to the huge possibilities of saying the inner
feelings with simple or controversial words.
Among all the poets I fancy, a
very few truly captured my heart and soul : Arthur Rimbaud, François Villon,
Robert Lee Frost, John Keats, Paul Verlaine, Vladimir Maïakovski, Oscar Wilde
and Victor Hugo. It is obviously a perfect mix between French and Anglo-Saxon
literatures but Maïakovski who’s Russian.
Poetry reflects the world and its
beauty and a sort of way of thinking and life. The fact that some people are totally
afraid of poetry is mainly due to their lack of acknowledges of how to read
poetry. I guess that this rhythm in a poem is not as simple as it looks like.
Many people I’ve asked about told me that they believe that poetry is not easy
to understand because of the structure of the sentences. I am sure that somehow
they are right, but it is obvious to me to read poetry.
Therefore, poetry requires a
certain state of mind. It is the essence of the words. Poetry is quite
everywhere indeed ; In photography, in painting, in sketching, in sculpture, in
cooking… everywhere you can see and feel poetry. I remember this scene in Sam
Mendes’ film “American Beauty” when one of the protagonists shows a video film
about a plastic bag flying for long minutes. He said something like “it’s so
beautiful”. It was and it was a kind of poetry.
One of my true favorites moments
on holidays is to sit down on my Family House garden, under “my tree” (a
hazelnut planted when I was born, kind of my natural double !) and read for hours,
feeling the smell of the fields, flowers and woods around, the wind on my hair
and the bees trying to kill me (I’m allergic to). Some would call me a
contemplative person. I guess that I am one of those people who can stay
daydreaming for hours without being bored.
Of course, quoting my favorites
poets would be pretty problematic as I really appreciate their works. Anyhow,
some poems are most valuable to my heart due to personal circumstances, yet it
would be way too private to reference them here.
Privacy comes first in matter of
feelings.
Monday, May 14, 2012
Words & photos... express yourself !
One of my colleagues of art, and a very talented artist, Pauline Sauveur, shared a few weeks ago a wonderful e-book based upon drawing and poems. I thought it was beautiful and told her that it was a very awe-inspiring way of expressing her art and I congratulated her for her words.
I pointed out too that I’ve been used to do such thing for ages. In fact, I am an addict of poetry, drawing and mixing things together. I am influenced by whatever support I can see. I mean, sometimes I just do clippings from magazines to get an image I like or even a sentence I noticed. Somehow, it reveals to me a certain way of thinking and I write down aside a text, a poem or sometimes just a single word to express myself. I have many notebooks with plenty of those poems/clippings and I really enjoy this way of expression.
I think that artists have to share their works and the mix between a painter/sketcher and an author is just accurate.
Drawing (sketching) is a major art and poetry is not as difficult as many think. Surely, the best poets and the magnificent poems are not easy to write, but, we, common people, can effortlessly write down a few sentences without too much effort.
I am quite a novice in sketching but I would have loved to be more gifted. I envy the artists who can draw anything from their own imagination.
I hardly do that. I am reproducing figures or images. I can sketch from my own imagination but it takes ages before the draw itself looks like something visual. So, the main source of drawing is others’.
I just realized that the image (photography) is still in the center of my attention as many of those supports are visually a photograph…. I just put my words and my inner feelings around it.
Express yourself !
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