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Sunday, December 09, 2012

Spécimens des transports en commun #3


C’est la rentrée ! Cachez votre joie ! Malgré les vacances, la météo estivale et autres joyeusetés (amour, gloire, beauté ?), les spécimens de mes bus sont également revenus !

Toujours plus nombreux et toujours plus incroyablement insupportables !

Voici l’épisode 3 des spécimens des bus (je précise, marseillais… car ailleurs…. C’est peut-être un peu plus « normal »).



La cagole : Bon, cette bestiole ne se croise que dans la cité phocéenne (ailleurs, on appelle cela une pouffe, mais elle est nettement moins voyante et vulgaire). Outre son apparence physique (je prends le modèle moyen) où les quelques rondeurs excessives sont largement exposées à la face du monde (jean hyper moulant, top hyper court, talons hyper haut), la Cagole se sent à son aise partout. Elle s’avachit sur le fauteuil du bus et la vision de l’étalement de ses parties non cachées (ventre, hanches, bras, haut de la poitrine) provoque au mieux un sourire (de ces messieurs), au pire un haut-le-cœur (des dames). En sus, pour faire dans la légèreté, elle a chargé le maquillage afin de planquer dix à quinze ans d’acné sous une couche épaisse et visible de fond de teint ultra-couvrant. Un paquet de poudre par-dessus, un trait de crayon très foncé autour de la bouche, un gloss clair (bien marqué le contraste pour les non-voyants !), une tonne de liner, mascara et paillettes en tous genres, un wagon de parfum capiteux, et vous obtenez la panoplie de base. Bien sûr, elle se distingue aussi par un mâchage de chewing-gum bruyant, des commentaires à haute voix (histoire que tout le monde en profite) et se permet, généralement, de critiquer ouvertement la petite blonde Preppy qui, elle, a un goût sûr. La cagole voit souvent graviter autour d’elle une nuée d’oiseaux aussi « chic » qu’elle et dénués de tout (bon) sens commun…  Normalement, vous posez votre casque audio sur les oreilles et essayez d’éviter de porter votre regard sur son horizon.





Celui qui n’a pas son billet, pas d’argent et se colle à l’entrée du bus : Celui-là, dès l’attente à l’abribus, vous avez senti que c’était une plaie. Il demandait un centime à tout le monde pour payer son ticket car il avait « oublié son portefeuille ». Sauf que tous les matins, l’oiseau débarque à l’arrêt avec le même problème. Une fois tout le monde assis, il clame au chauffeur qu’il lui manque 40 centimes (oui, entre temps, il a retrouvé quelques pièces au fond de sa poche de pantalon). Le chauffeur lui indique que « non, ça va pas le faire ». La bestiole s’énerve, prend à témoin tout le monde, hurle, peste, tape sur la porte. Le chauffeur lui demande de se calmer ; un passager kamikaze intervient, il s’en prend une. Le chauffeur appelle le central qui lui « envoie du renfort », lequel n’arrive pas vite (compter en moyenne quinze à vingt minutes). Moralité : le chauffeur refuse de partir, les voyageurs ne peuvent pas monter (il bloque le passage en vociférant) et ceux déjà embarqués ne peuvent pas s’échapper (l’arrière étant fermé par « mesures de sécurité »). La joie demeure jusqu’à l’arrivée des contrôleurs, de l’embarquement de la bestiole sous les hourrah de la foule (sauf une qui généralement prend le parti de l’opprimé et se retrouve embarquée fissa !).

Le gros lourd : Celui-ci est repérable à son accoutrement. Il est l’archétype du type qui se croit « beau gosse » (lunettes de soleil sur la tête, chemise ouverte, chaîne apparente, gourmette énorme, chaussures blanches) mais qui doit avoir de sérieux problèmes avec le miroir. C’est le pendant masculin de la Cagole. Il monte dans le bus, le balaie de son regard de tâcheron et focalise sur une damoiselle « en détresse ». Malheureusement pour vous, Mesdemoiselles, que vous soyez moches ou belles, peu importe, il s’abat sur sa supposée proie à la vitesse de la lumière. La platitude de sa conversation n’a d’égale que sa propension à parler aussi fort que possible pour se faire bien entendre par toutes les autres femmes délaissées du bus. Il vous assène un « Ten, t’es bonne, toi ! » à donner des envies de meurtre au premier degré, vous demande votre « 06 », un rencard et « plus si affinités ». Vous oscillez entre lui coller votre main dans la figure (histoire de bien imprimer le 06) ou lui donner un coup de sac (et pourquoi pas les deux !). Comme il est bien lourdaud, il vous explique que vous êtes « la femme de sa vie » (comme celle du bus précédent) et que vous avez une « putain de chance » de le rencontrer. La plupart du temps, ce genre de spécimens vous lâche dès le terminus du bus car il a repéré une autre  « gazelle » moins farouche que vous. Il faut dire que lui exploser les narines avec votre clé de bureau n’a pas aidé à votre « fusion ». Dommage, c’était peut-être votre « homme » !

Allez, je reprends mon bus, et vous rapporte les prochains spécimens… Je suis sûre que cette année va être grandiose !




Wednesday, August 01, 2012

Spécimen des transports en commun - 2ème partie



Honnêtement, il y en a qui cumule….

Le type qui se colle à vous alors que le bus (ou le train) est vide: Avez-vous remarqué la propension qu’ont certaines personnes à emmerder l’autre ? Systématiquement, quand le bus est vide (ou quasiment), à l’arrêt suivant le vôtre, il y a un « crétin » pour venir s’asseoir à côté de vous (plus près de toi, …) alors qu’il n’y a que l’embarras du choix ! Généralement, c’est soit la petite vieille (ou vieux, cela marche aussi !) qui souhaite papoter avec vous alors que vous avez un casque sur les oreilles ou un livre à mains.  Ou (et c’est là que je perds mon calme) le gros naze qui veut vous dire « combien vous êtes jolie, mademoiselle ! » ou « Ouais, t’as vu comme je suis beau ! ». Mais dégage, mec (pour la petite vieille ou petit vieux, choisir l’option « Désolée, mais je descends au prochain arrêt »… et descendre, tant pis !). Evidemment, il ne comprend pas le regard glacial que vous lui lancez et continue de poser des questions à faire trembler les sociétaires de « Grosses Têtes ». Moralité, vous descendez (merdus).

La poussette, l’enfant en bas âge et la femme enceinte : Non seulement elle monte armée de sa poussette (double, merci !), un petit bout de deux ans maximum, mais en sus, elle est enceinte du quatrième (j’aurais dit, à première vue, des numéros quatre et cinq !) ! Elle est ravie de bloquer l’accès avant du bus, la travée centrale et les places réservées aux personnes invalides. Elle monopolise  l’entrée, la sortie, le milieu et les côtés. Bien entendu personne n’ose s’opposer au fait qu’elle cogne tout le monde, qu’elle vocifère sur son enfant qui ne peut pas s’asseoir au fond  (« mon poussin, les gens sont méchants ! »), qu’elle sollicite la place que la dame chargée de trois gros sacs de courses avait été heureuse de dénicher dix minutes plus tôt., etc. Bref, elle a mis le bus sans dessus-dessous et se plaint à tout le monde. Si un seul occupant se rebelle (dans un état d’esprit kamikaze !), elle hurle à qui veut l’entendre (difficile de l’ignorer !) qu’elle est « ENCEINTE ! », comme si cela était une maladie et l’empêchait de se pousser légèrement sur le côté. En sus, elle sort aux heures de pointe et ne comprend pas que les autres passagers ne lui fassent pas un couloir sanitaire d’urgence. Et puis quoi encore ? On lui descend la poussette aussi ? (heu, eh bien, oui, justement !).

Le type qui mange un merguez-frites avec ketchup : Après dix jours de régime (à l’approche du mythique rendez-vous annuel « moi et le maillot de bain »), il pénètre, en plein après-midi, dans le bus avec son gros papier gras qui suinte d’huile, de ketchup et Dieu sait quoi d’autre ! L’odeur vous arrive dans les narines en moins de temps qu’Usain Bolt court le cent mètres. Il est ravi et s’assoit en face de vous, laissant négligemment (je préfère penser que c’est une négligence, pas un manque total de bienséance !) tomber quelques frites à vos pieds. Il mâchouille le tout avec un bruit gourmand et en répand littéralement partout. Gnark, gnark ! En sus, il se permet de vous parler la bouche pleine pour vous demander si « le fochain arrêt » est bien « XX la Rotonde », en vous faisant partager (il est mignon !) son repas. Vous oscillez entre lui coller une droite et l’étouffer dans son sandwich. Au final, vous optez pour l’indifférence et essayez d’éviter les postillons. Après tout, il descend au prochain arrêt, mais vous, désormais, vous avez faim !

Les amoureux de Peynet (train) : Ceux-là sont insupportables. Qu’ils aient dix ans, quinze ans (les pires), vingt ans ou quarante (eux aussi !), vous les détestez ! Déjà à l’arrêt de bus (ou sur le quai), vous les avez remarqués car vous pensiez que cela était un seul et même bloc tellement ils étaient collés l’un à l’autre en essayant d’ausculter l’organe buccal de l’autre. Mais quand ils se posent face à vous, en s’embrassant à bouche que veux-tu et, entre deux baisers, se susurrant « tu m’aimes ? Oui, je t’aime ! Et toi, tu m’aimes ? Mais, oui je t’aime, mon cœur ! Ah, mon bébé, je t’aime », vous sentez monter une envie de meurtre au premier degré (tant pis !). Déjà, surtout s’ils ont quinze ans, vous vous refreinez de leur dire « Cela ne va pas durer ! Il va (te) tomber avec sa meilleure amie, cette blondasse ! ». Et, s’ils ont quarante ans : « Un peu de tenue, merdus ». Au mieux, vous passez pour la vioque de service, au pire pour la coincée et la vieille fille du coin. Nonobstant le fait qu’ils continuent allégrement leur activité principale qui gêne tout le monde tellement cela suinte la guimauve. Tout le monde soupire, baisse les yeux et en profite pour « textoter » sa moitié (envieux ?).

Le chauffeur qui insulte tout le monde : Je dois tout d’abord préciser que ce type de chauffeur est localisé, principalement, dans certaines villes du sud de la France… Dès que vous montez, vous sentez bien le malaise. Tous vos compagnons d’infortune du jour regardent par terre et évitent de se rebeller. Il faut dire que dès qu’il a garé son bus à l’arrêt, il a vociféré sur le premier passager qui essayait de monter rapidement, sans le laisser descendre « pour s’en fumer, une ! ». Ensuite, il a engueulé le dépôt pour son bus « pourri » et le fait qu’il devait enchaîner « une heure de plus » le lendemain. En chemin, il s’est pris la tête avec deux automobilistes (« connaaaaaaaaaards ! ») et une petite vieille qui mettait du temps à traverser le passage piéton (« Avance la vieille ! Bouge ! »). Pour finir le trajet, il s’est énervé après le petit jeune qui a refusé de valider son ticket (oui, évidemment, c’est répréhensible, mais pas à ce point !) et l’a vertement insulté. Il a pilé net à l’arrêt, balançant tous les passagers les uns contre les autres, en pestant sur « tous ces cons qui ne savent pas conduire ! ». Si, en outre, vous avez tiré le numéro que j’ai eu récemment qui téléphonait à sa femme en lui expliquant que c’était « une connasse » qui ne le méritait pas, vous allez gagner l’Euro Million© prochainement !

Suite au prochain bulletin ?

En association avec So Busy Girls


Tuesday, April 17, 2012

Bus ride on early mornings ? Could be quite amusing


Oh, well, I am an early person. I love getting up early and go out. Even if I have to go to work, I don’t mind. To reach the Office, I have a few possibilities : the tube, buses or walking.

I stopped taking the tube for three main reasons : claustrophobia, smells & people. First of all, honestly, I am a bit claustrophobic when I take any subway. I nearly have a heart attack and I do panic quite often especially when the tram stops in the middle of tunnels ! It happened to me a few times and I really hated that feeling ; Secondly, I cannot understand how a person can stink at 7 am. Sometimes it is rather disgusting to smell those odors of transpiration, (bad) perfumes and any other aroma. The closer we are to summer season, the more I avoid the tube. Thirdly, I hate crowded places. I don’t feel secured whenever I am in a packed out area. I spent a few years attending to soccer games with about 40,000 persons but I didn’t feel that way. Nowadays, I like being surrounded by a restricted number of people.

About walking, even though I like walking around and have a long walk during holidays, I am not going to sweat before the arrival to the Office and stinking all day long !

That is why I much prefer taking buses. It is not faster than subway, but, apart from some jam-packed lines of buses, you are not going to be dozens in it. For instance, my daily bus capacity is about 25 persons on mornings and not more on evenings. It is a melting pot of persons : workers, retired, pupils, students or, for some reasons unknown, tourists !

Nevertheless, they are regulars on this line : same morning, same hour, same people. It is funny to observe that any morning this lady would come at the same hour, doing the same act before getting on the bus, sitting at the same place without any problem, as all the others do the same thing. I am the wildest person in the bus, I guess. I am changing my habits and my way of sitting in the bus and I noticed that they do remark that : each morning. One of the men is used to look in my direction and whenever I don’t sit in my “supposed” seat, he is quite disrupted.  

Then, another fact is that I am doing a game with a student. Wherever I sit, he tries to be in front of me. He can’t do it sometimes and it is obviously not funny for him. Our game has been lasting for a year and half. We never talked or even greeted. We are just looking alternatively to each other, pretending not to mention the other and, above all, not to notice that we are doing that. I wasn’t aware of that until an elderly lady talked to me a few of months ago. She was at the same bus stopping waiting for our bus to come and she said “Hello”. I replied nicely and she told me without any other introduction “Would your boyfriend be on the bus ?”. I was like “Hello ? my boyfriend doesn’t even know which bus I am taking a ride in !”. 

But she added “Well, not your boyfriend, but your boy-soon-to-be-friend”. As I was a bit perplexed, she explained to me that theory of “our game”. I told her that I never noticed such a diversion and thought that she was imagining that. But the fact is that she was right. As soon as I came on the bus, he looked the opening gate and looked where I was going to sit and then, changed of seat to be in my area. The morning after, I arrived late on purpose to be sure he won’t be able to change seat. But he spent the 20 minutes of ride watching to me through windows reflections

This morning was even more interesting. He stopped in front of me, staring at me during the whole ride and each time I was looking to his direction, he pretended to have a look outside the bus. The elderly lady told me again that he didn’t stop looking to me.

Which is even more surprising is that I can recognize him without having a look. I know his way of walking, his way of behaving when he comes on the bus and even his breath. I don’t need to observe carefully inside the bus I just know whenever he is in or not.

So, the bus ride on mornings is amusing enough. All I know is that he is a student and looks like a sweet boy. He could be my kid. I think that I am entertaining him.

So far, I have nothing else better to do on early morning bus but gaming and listening my MP3 !!

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