Tuesday, March 06, 2018

[Humeur] Le retour des aventures de la Smala - Un, Deux, Quatre et Lords organisent le dîner commémoratif de feue GAT et font la Une de Sud-Ouest.



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Un, Deux, Quatre et Lords organisent le dîner commémoratif de feue GAT et font la Une de Sud-Ouest.

Quand Un se réveilla le lundi précédent, il eut une idée « méga trop géniale » : commémorer l’anniversaire de feue GAT, « notre sainte patronne à tous ». Évidemment, Trois approuva, sous le regard vigilant de Suprême qui l’avait vu flirté avec le voisin du dessus, et de Pétunia qui était heureuse de pouvoir faire un discours « tonifiant sur l’unité de la Smala ». Cousin Edmond, à qui GAT manquait beaucoup, fixa la date et désigna les organisateurs.

Outre Un dont c’était l’idée, le sort (trois papiers dans le bol du matin) élut Deux, « Ah merdus, elle va mettre des petits cœurs partout » (dixit Bibi), Quatre, « ça va être du grand n’importe quoi ! » (dixit FlowerPower), et Lords, « On a prévu des boissons énergisantes en quantité lors de son discours ? » (dixit Cousine Aglaé).

Un étant à la manœuvre avait viré dictateur de base dès que Quatre et Deux avaient émis l’hypothèse de faire un épouvantail ressemblant à GAT et d’y mettre le feu à la fin du repas. L’idée fumeuse leur était venue devant l’emploi de « Feue GAT » qu’ils avaient pris au sens premier. Lord of the Rings était sidéré et se tapait la tête contre la bibliothèque en merisier. Un gueula, comme d’habitude, et prit les festivités en main. Personne, « J’ai dit PERSONNE », ne devait prendre une seule initiative sans qu’il l’ait validée !

Évidemment, la décision sur le menu du repas avait fait hurler Trois et Pétunia qui en avait marre « des déjeuners qui font la part belle à la gnole ». Tante Dinde confirma qu’il n’était pas nécessaire « d’avoir des pochetrons à chaque festoyage familial » et Cousine Sidonie s’empressa de fermer la cave à clés afin qu’aucun « débordement œnologique » ne vienne troubler la commémoration pour GAT. Il faut dire que chaque plat évoqué supposé un « à la poire », « au rhum », « à la sauce champagne » etc.

Bibi qui ne buvait plus une goutte d’alcool à cause de Jamie-hince-version-blonde et ses nausées matinales, demanda à Cousin Edmond de confier le menu à Cousine Aglaé « connue pour sa sobriété, en tout ». Cousin Edmond, touché par le mot « sobriété », qu’il avait confondu avec ébriété, applaudit l’initiative et confirma la décision.

Un, Deux, Quatre et Lord revendiquèrent avec pancarte à l’appui (« On est chez nous ! », « C’est nous qui faisons », « A mort l’arbitre ! ») et se firent engueuler par un Suprême qui couvait Trois comme une poule son poussin.

« Mon pommier, qui est le damoiseau qui vous courtise avec si peu de délicatesse ? » Demanda-t-il un couteau suisse à la main.

Trois, trop occupée à feuilleter les catalogues de linges pour bébé, lui répondit un naïf « mais juste le voisin divin de Pétunia, une bombe, mon Suprême, une bombe ! » qui vit Suprême tourner au rouge vif, tendance écrevisse. Jaloux comme un pou, il embarqua Cousin Edmond pour un bourrage de la boîte aux lettres du « divin » avec de la bouse de vache (qui rit).

Au bout de cinq jours de préparation, la Smala se réunit, enfin, le dimanche suivant, pour assister au déjeuner le plus long de l’histoire Smalesque. Débuté à 12h tapantes (à l’angélus), il s’était étiré jusqu’à 18h30, et avait été suivi par le célèbre « On mange les restes pour le dîner » qui avait ouvert les festivités nocturnes à 20h… une petite promenade de quarante-cinq minutes ayant fait la jointure entre les deux repas dominicaux.

A 23h, un feu d’artifice avait embrasé le ciel du jardin, et accessoirement la cabane au fond du jardin où Deux avait entreposé ses rouleaux de papier crépon. A 23h11, les pompiers de la caserne la plus proche (17 km quand même) avaient été alertés d’un « feu de cabanon » et des « cris orfraies que les habitants de la maison poussaient ». En effet, la cabane abritait également le stock de poire du Cousin Edmond et les mâles de la Smala étaient au bord de la crise de nerf.

A l’arrivée des pompiers, les émanations d’alcool avaient rendu pompette l’ensemble de la Smala qui dansait et chantait autour de la cabane en feu, une reprise « très personnelle » de « YMCA » des Village People.

Un des pompiers ayant filmé le tout, le diffusa sur Twitter et le Journal Sud-Ouest en fit sa Une le lendemain, titrant « Panique au village, les habitants finissent une cabane à la poire ! ».

La gloire pour la Smala qui acheta tous les exemplaires de la maison de la presse du coin pour tapisser les murs de la future cabane au fond du jardin, prévue en pierre, cette fois.

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Épisode suivant : Quand TheTop ment pour couvrir l’escapade de Bibi avec Cinq-et-Demi (1ère partie)

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