Parmi les tableaux que j’aime lorsque je déambule au Louvre
(et il faut bien l’avouer, je ne peux pas passer une journée à Paris, sans
foncer au Louvre et/ou à Orsay, c’est une attraction absolue), il en existe un
qui est cher à mon petit cœur, car je connais cette vue et j’ai mis mes pas
dans ceux du peintre lors de mon séjour à Florence (ah Firenze…)....
C’est « Florence vue depuis les jardins de Boboli »
peint par le délicat Camille Corot.
Peint à Paris entre 1835 et 1840, cette peinture à l’huile
s’appuie sur des dessins et repérages faits lors d’un séjour du peintre à
Florence lors de l’été 1834. Il se trouve au Musée du Louvre, donc.
Camille Corot est un peintre français, né et mort à Paris
(1796-1875). Artiste classique, il fait partie des romantiques par son lyrisme
qui empreint ses paysages et ses natures. Baudelaire écrivit de lui qu’il était
un « miracle du cœur et de l’esprit ».
Né dans une famille aisée, il peut voyager, travailler sa gamme de couleurs (ses gris et bleus sont magnifiques !) et vivre comme il le veut.
Ses voyages le mènent parmi en France, mais aussi en Suisse, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Italie (notamment Venise, la Toscane).
Il expose régulièrement dans les salons malgré quelques refus (notamment en 1842). Il est décoré de la Légion d’Honneur en 1848.
En 1855, lors de l’exposition universelle a lieu à Paris et il expose six œuvres dont une sera acquise par Napoléon III…
Corot saisit intuitivement le sens de l’histoire et certaines de ses toiles sont très proches des celles des impressionnistes.
Ses voyages le mènent parmi en France, mais aussi en Suisse, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Italie (notamment Venise, la Toscane).
Il expose régulièrement dans les salons malgré quelques refus (notamment en 1842). Il est décoré de la Légion d’Honneur en 1848.
En 1855, lors de l’exposition universelle a lieu à Paris et il expose six œuvres dont une sera acquise par Napoléon III…
Corot saisit intuitivement le sens de l’histoire et certaines de ses toiles sont très proches des celles des impressionnistes.
« Florence
vue depuis les jardins de Boboli »
© Musée du
Louvre/A. Dequier - M. Bard
Aile Sully
– 2e étage – salle 73
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