Je ne m'améliore pas...
Je trépigne d'impatience pour la saison 6 de Game of Thrones et la saison 3 de Peaky Blinders...
En attendant, voici les séries que j'ai regardées et aimées... ou pas !
No offence (France 2) :
L’ambiance de Manchester, l’accent, les différentes communautés, les
tensions ethniques, la vie d’un commissariat, les hauts et bas des agents de
policier, des meurtres, la pression, la violence, et les intrigues secondaires
font de No Offense une excellente série en six épisodes que l’on suit aisément
jusqu’au dénouement final surprenant mais compréhensible.
Tous les personnages, même les plus retors, sont magistralement
interprétés ; les défauts de chacun ne font qu’accentuer la vraisemblance
de l’ensemble.
C’est très anglais, les références sont nombreuses et en V.O. c’est un régal
absolu !
The Night Manager (BBC) :
La série est
tiré du roman d’espionnage « Le Directeur de Nuit (The
Night Manager) » écrit par John le Carré en 1994.
C’est aussi la profession du héros Jonathan Pyne un ancien soldat reconverti
qui va être recruté par l’agent Burr des services secrets britanniques afin de
faire tomber Richard Roper, puissant homme d’affaires et officieusement un
notoire trafiquant d’armes. Afin de le faire arrêter, Pyne va devoir jouer avec
le feu.
Quand on sait qui interprète Jonathan Pyne, on ne peut qu’ouvrir ses yeux
(grand format) et admirer la classe de l’acteur… qu’il soit habillé (en costume
ou en jogging) ou non (si, si), le charisme sied parfaitement au personnage.
Ah, oui pardon, l’acteur est Tom Hiddleston… Vous voyez de quoi je veux parler
quand je dis qu’il faut ouvrir ses mirettes ?!
Le « méchant » est joué par un Hugh Laurie au sommet de son rôle
emblématique de cynique à grand cœur (Raison et Sentiments ou Dr. House) et les
seconds rôles sont bons même si assez caricaturaux quelque fois, surtout chez
les femmes (la maîtresse meurtrie, la sublime blonde qui cache un secret, passe
sa vie à moitié nue et allume le héros dix fois par épisode), la femme trompée,
etc.) ;
L’intrigue se suit, les filles s’affolent (tu m’étonnes au vu du héros à
tendance cœur d’artichaut) et on regarde le héros basculer doucement !
Damien :
Je ne sais même pas pourquoi je me suis aventurée à regarder le pilote. Ah,
si, parce que j’avais vu la photo ci-dessus que j’avais trouvé l’image
fortement attractive.
Le fait que Bradley James faisait partie de la
distribution n’avait pas soulevé en moi le côté midinette fan de la série
Merlin (oui, je sais, c’est la honte, mais j’assume ! Mais bon, je préférais l'acteur qui jouait Merlin !) ; Cependant,
j’étais curieuse de voir ce que cet acteur pouvait donner dans un rôle ne
portant pas de haut-de-chausses et autres côtes de maille !
Pour voir, j’ai vu.
Le pilote se regarde mais, sans être troublant (la faute aux auteurs,
ici ! Honte à vous !), rien de nouveau sous le soleil du diable. Des
indices grossièrement jetés çà et là, et quelques ficelles mal tirées, voilà ce
que ressortaient du pilote.
Pour suite, ça se regarde toujours, sans rien de surprenant, ni de
transcendant. Malheureusement Bradley James est toujours aussi peu charismatique. Je suis ça en faisant autre chose, du coup, je poursuis la vision
de la série qui ne restera pas bien longtemps programmée.
Si seulement les auteurs avaient été inspirés, que Diable !
Le mari de la Ministre :
Le pouvoir, l’ambition, le rôle et le positionnement de la femme dans la vie
publique et privée, tout cela vu par le prisme de la politique anglaise… Sans
compter sur les relations d’un couple qui fait face ensemble, puis bascule
doucement vers la guerre de pouvoir à travers son conjoint pour, au final, se
retrouver au bord de la rupture.
Je ne dévoilerai pas les trois dernières
minutes de cette série en trois épisodes car le jeu de regards est grandement
évocateur des sentiments des protagonistes.
A la tête de ce petit monde de « pas d’amis en politique »,
« le pouvoir, que le pouvoir » et autres joyeusetés, le couple star
formé par David Tennant, aux allures très Bowienne période Berlin et Emily
Watson en version « Royale » est parfait ; Leur vie familiale et
le quotidien ajoutent à l’humanité des personnages et à l’ambiguïté des choix.
Les arcanes d’un coup d’état comme si vous y étiez ! Un
« Borgen » anglais !
Allez, je retourne à mes bouquins en attendant les deux séries que j'attends avec impatience !!
Et vous ? Vous avez regardé et découvert quelle(s) série(s) ?
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