Oui, alors, certains d’entre vous ne sont pas
particulièrement bien équilibrés. On s’en saurait douter au vu des
« paris » récents…
Mais celui-là, il faut dire (merci OL, donc),
il fallait la faire.
Pari :
« Écrire
une demande en mariage à une fille ».
Non, mais sérieusement ?
Bon, allez, comme c’est un pari, je le relève.
Je tiens juste à signaler, au cas où, qu’en
cas d’épousailles, je préfère un garçon ou personne.
Attention, que mes copines en couple avec une
fille et heureuses se rassurent, je n’entends pas piquer leurs fiancées !
Je ne pique déjà pas le mec des autres…
J’aime les filles évidemment mais jusqu’à un
certain point…
Ceci étant dit… C’est parti pour la demande en
mariage…
« Ma chérie,
Il y a quelques mois nous évoquions l’union de
ton très charmant frère et nous nous réjouissions de son union avec la connasse
divine blonde qui partage sa vie.
A ce moment précis, j’ai bien noté ton regard
sur le doigt de la donzelle et le sourire qui l’accompagnait. Je me suis dit, alors, « au diable les papiers au Tribunal de Grande
Instance, marions-nous ! ».
Bien sûr, notre amour n’étant pas
conventionnel, ta mère et la mienne sont déjà à la limite du suicide
bonheur de pouvoir enfin marier leurs filles adorées ensemble.
Ton père n’a pas été ravi étonné par
l’empressement que j’ai eu à réserver ce spa à Roscoff et a, sûrement, bien
compris l’idée directrice de mon explication bidon : « une semaine de relaxation bien méritée
».
Toutefois, maintenant que tu lis ces mots, tu
as compris la raison de mon sourire idiot béat lors du dîner de ce soir
et mon envie soudaine de « rester
plus longtemps sur la plage », malgré le froid polaire vif.
Oui, j’ai pensé que le clair de lune serait
idéal pour t’embrasser te demander en mariage et voir, enfin, la lueur
dans tes yeux en râlant admirant le solitaire que tu voulais.
Je ne te cacherai pas que ta meilleure ennemie
amie n’est pas étrangère à ce choix qui, si j’avais eu mon mot à dire entre ta délicieuse
maman et ton antique amie, aurait porté plus sur le très joli saphir
taillé en poire.
Évidemment, j’étais encore plus excitée
émue que toi quand tu as dit ouais oui.
Dix ans de vie commune, une loi et quelques emmerdes
embûches plus tard, nous y voilà donc à
l’orée de notre vie de femmes mariées.
Dix ans pendant lesquelles tu n’as pas cessé
de me gonfler surprendre par des décisions paradoxales
judicieuses, des humeurs changeantes fantasques et ce côté lunatique
lunaire qui me pèse sied tant.
Toutes ces petites choses qui rendent ma vie
plus infernale belle de jour en jour.
Ce soir, au clair de lune, j’ai souhaité plus
que tout ne pas t’épouser dans la seconde ; Pourtant, tous nos
amis, nos familles et nos relations seront si heureux de nous inonder
jeter du riz blanc bio et tes jusqu'au-boutistes adorables amis
écolos seront les premiers à critiquer adorer notre décoration en
matière non recyclable.
Maintenant que j’ai les genoux
dans le sable mouillé et froid, et que tu as lu dans mon regard mon
envie de te sauter de t’épouser, sache que cela sera une belle et
longue journée, pleine de contrariétés surprises et de discours acides
aimables de la part de nos putain de familles.
Épouse-moi au plus vite avant que je change
d’avis car je t’aime un peu moins.
Par contre, nous avions parlé de partir à
l’étranger, on peut toujours y aller rapidement pour fonder une famille
multicolore et voir nos parents effarés heureux de savoir leurs filles
si irresponsables.
Cette lettre n’engage que moi et toi
mais sache qu’elle est sincèrement aimante et fidèle à nos idées
souhaits de débauche liberté.
A notre trop longue vie commune.
Merci d’éteindre la lumière après ta lecture
du livre nouille offert par ta crétine de belle-mère.
Je t’aime malgré tout. »
Et voilà... ça vous va ?
Bon, si cela vous tente, vous pouvez toujours m'en écrire une !
modèles photo : Marine & Alexandrine
thème shooting : "Hommage à Buster Keaton : Les fiancées en folie"
équipe maquillage/coiffure : ItemLiz-ECK
assistant : Ambre Rivas
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....