Je dois reconnaître que mon australienne de
sœur adoptive (Linda, sista, I love you sooo fucking much) a toujours raison
quand on en vient aux séries TV et autres films un peu détonants.
Elle avait pointé la série anglaise
« Peaky Blinders » principalement pour l’acteur irlandais qui me sied
au teint depuis quelques années ; Plus précisément depuis que j’ai croisé
son jeu dans « La Tranchée » de Boyd en 1999. Il est l'un des deux seuls acteurs(1) à me faire passer par toutes les émotions à chaque fois... C'est dire l'étendu du talent de ce damoiseau.
Ah, oui, pardon, le nom de l’acteur :
Cillian Murphy.
Alors, évidemment, me connaissant, elle avait
aussi précisé que la musique était en décalé par rapport à l’époque ;
Donc, quand la série a débarqué sur ARTE, j’ai trépigné et j’ai vite acquis les
deux saisons (en V.O, of course) et je les ai avalées en quelques jours.
Du coup, Linda a été obligée de rattraper son
retard pour confirmer ma réaction à la fin de la deuxième saison :
« Il nous en faut au moins une de
plus ! ».
Et finir l'épisode 6 de la saison 2 sur la chanson la plus envoûtante et jouissive d'Arctic Monkeys(2), ça relève du génie !
Et finir l'épisode 6 de la saison 2 sur la chanson la plus envoûtante et jouissive d'Arctic Monkeys(2), ça relève du génie !
Outre l’ambiance (glauque et captivante),
l’histoire (sombrement éclatante), les personnages (du plus tordu au plus
subversif) et le lieu (Birmingham dans les années 10/20), tout dans cette série
repose sur les yeux bleus et ce côté angéliquement effrayant de Murphy.
Même si je trouve de temps à autre que les
relations avec la naissante IRA un peu trop légère et son côté fragilisé par la
traîtresse de jolie blonde sont caricaturales, l’ensemble de la série est
excellente et on se laisse prendre au jeu de cette famille qui essaie de
s’élever par la force (et pas seulement des poignets, sauf quand il s’agit de
manier la casquette… d’où le titre…).
Alors, n’hésitez pas, si vous aimez les
gangsters anglais, les filles en robe charleston, l’Angleterre du début du 20e,
la loyauté, les couleurs ocre et incroyablement sublimes (le directeur photo
est génial !) la violence, la sueur, le sang et les larmes, Peaky Blinders
est fait pour vous !
Ah, oui, et quelle bande son, merdus !!
De Nick Cave à Arctic Monkeys, des White
Stripes à Johnny Cash en passant par
P.J. Harvey, Tom Waits, The Raconteurs, … Que du bon !
(1) l'autre étant Andrew Garfield (oui, je sais, je fais dans Irlande/Angleterre à chaque fois... Désolée)
(2) "Do I Wanna Know ?"
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