Tuesday, April 21, 2015

Chronique Musicale : Charlie Winston - CURIO CITY




Découvert en 2009 avec son méga hit, Like A Hobo, Charlie Winston revient avec son troisième album plus électronique avec un peu goût de pop british qui lui sied à merveille. Toujours percutant, folk et solaire, son dernier opus, CURIO CITY, va vous hanter quelques longs mois. 

Le très attendu troisième album de Charlie Winston est une réussite. Allez, ne boudons pas notre plaisir. 

Winston a tout réalisé lui-même dans son studio londonien et, à part la batterie, il a assuré l’ensemble des instruments, composé tous les titres entièrement (paroles et musiques) et a écrit les arrangements. 

CURIO CITY, mixé par Ruahdri Cushnan (Mumford and Sons), est plus électro, plus pop british, ce que confirment le single Lately, titre le plus commercial, mais qui n’est pas, pour moi, le fer de lance. 

Comme d’habitude avec Charlie Winston, je n’ai pas pu m’empêcher de remuer en rythme, sautillant bêtement face à mon ordi (qui en a vu d’autres, rassurez-vous !). 

Les premiers titres sont pop, électro, bien funky et avec des touches a capella çà et là. Ça remue et assure particulièrement bien. 

Bien sûr, les aigus de sa voix et sa douceur sont toujours présents et, on comprend, désormais, le temps qu’il lui a fallu pour produire un tel album (deux ans).




CURIO CITY est mature, moins aisé, plus profond, à l’image, je pense, de l’artiste Charlie Winston, débarrassé, pour l’occasion ( ?) de son célèbre couvre-chef. 

Quinze morceaux avec autant de caractère que l’interprète et avec des touches rock ou synthétiques (histoire de plaire à tout moment de la journée) ; Sa voix est toujours chaleureuse, chante la vie dans une grande ville et ce virage loin de son initial folk est drôlement plus séduisant que je l’aurais pensé. 

Il semblerait que Winston est écouté Daft Punk, Nile Rodgers et Quincy Jones (Just Saying), ou Aphex Twin pendant les deux ans… Ou tout simplement, il a capté l’atmosphère d’un Londres si différent, si melting-pot quand on en vient à l’art en général. 

Il est curieux de tout et son jeu de mots (curio city/ curiosity) sur l’album le prouve. 

Encore une belle production en ce début d’année, en attendant les mastodontes du printemps (non, non, je ne citerai pas qui vous savez !). 

Perso, je carbure à Charlie Winston le dimanche matin entre deux séances de marche et de photographie… Parce que marcher au bord de mer, en shootant à tout va avec ce type dans les oreilles, ça met du soleil dans mon cerveau… 

"Truth"


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