J’ai mis quelques
jours à écrire ce papier.
Je dois
avouer que je ne sais toujours pas quoi penser des personnes qui fuient
volontairement ou non, mais maladroitement toujours, au moment de dire au
revoir.
Pourtant,
dire au revoir à quelqu’un que l’on a côtoyé pendant des années n’est pas
difficile.
Soit cette personne
n’est qu’une personne lambda, et à ce compte-là, un
simple « Au revoir, bonne
continuation » est une phrase efficace, banalement comprise par tous.
Ce ne donne pas lieu à une effusion et une promesse, stupide, de « à bientôt ».
Soit cette
personne est devenue plus complice avec des moments
plus conviviaux et, là, un simple « au
revoir » entre deux portes peut être particulièrement insultant (et honteux).
Je ne suis
pas quelqu’un de particulièrement démonstratif mais je sais dire au revoir,
sans paraître ni trop triste, ni trop distante, ni trop affable, ni trop condescendante -ni trop heureuse quelque fois... Oui, j'avoue -.
Je dis au
revoir. J’ajoute à bientôt, si je le pense vraiment. Sinon, je souris, souhaite
le meilleur pour le futur (que je souhaite sincèrement) et tourne les talons.
Dans le cas
présent, j’ai trouvé la fin digne du début : distant, empreint d'une suspicion douteuse et ironique.
Retour à la case départ, si je puis dire !
Sans compter
la pique sur le fait que j’étais susceptible et que tourner la page était d’une facilité incroyable sans penser une seule
minute que cela peut être injurieux pour les personne entendant ces
paroles ; Tout cela a enfoncé le clou.
Etre distant,
éviter l’autre et montrer que franchement dire au revoir pèse ne démontre pas d'un intérêt pour l’autre. Au contraire, cela prouve que l’on a prétendu un lien,
une complicité ou une connexion qui n’est qu’une manipulation.
A l’heure des
mails à gogo, un mail bien froid, bien distant avec un texte magnifiquement
banal sera toujours mieux accepté qu’une rencontre entre deux portes qui sonne comme une
obligation et, qui est tellement engoncée dans la maladresse que cela en devient blessant -involontaire ou non, là n'est pas la question -.
Alors, voici
un texte simple par mail pour dire au revoir à vos personnes lambda :
« Bonjour X, Juste un petit mail pour te dire
au revoir. Bonne continuation à toi et travaille-bien. Cordialement Y ».
C’est clair,
net, précis. Cela veut dire en vrai :
« Bonjour, merde comment il s’appelle déjà
celui-là, ah, oui, X. comme je ne voulais pas voir ta tête, un mail suffit amplement.
Je suis heureux de me tirer de là et de te laisser à ta morne vie. Bosse, c’est
tout ce que tu sais faire de bien, je te l’accorde. Allez, ciao la compagnie ! ».
En définitive, pourquoi fuir à ce moment précis ?
Parce l’autre, justement, n’est
rien d’autre le pion parfait et que l'on ne salue pas un objet ? Et qu'il ne mérite rien d'autre que de l'indifférence ?
Parce que l’autre va nous manquer ?
Alors, on ne dit pas au revoir. On ne dit rien et on lance un « Allez, à la semaine prochaine ! », ce qui
sous-entend que, quel que soit le mode de communication, ce n’est pas un vrai
départ.
Quoiqu'il en soit, cela m'a fait rire aux éclats quelques jours plus tard quand j'ai raconté cela à un copain. Il m'a regardé et a éclaté de rire en disant "mais ça a quel âge ?"...
Le ça était hirarant, et comme je ne regrette jamais rien, je me dis que cela m'a servi, au moins, à deux choses (sans créditer l'intéressé) :
- Un sujet parfait pour un nouveau roman
- Et faire rire B qui m'a dicté un papier !!
On croit rêver !
La suite ? Aucune... même dans les éventuels échanges sibyllins post-départ, la banalité était telle que cela ressemblait plus à une tentative ironique qu'à un véritable intérêt...
Dommage, non ?
En définitive, on devrait tous apprendre à dire bonjour et au revoir dès l’école maternelle.... sincèrement.
Quoiqu'il en soit, cela m'a fait rire aux éclats quelques jours plus tard quand j'ai raconté cela à un copain. Il m'a regardé et a éclaté de rire en disant "mais ça a quel âge ?"...
Le ça était hirarant, et comme je ne regrette jamais rien, je me dis que cela m'a servi, au moins, à deux choses (sans créditer l'intéressé) :
- Un sujet parfait pour un nouveau roman
- Et faire rire B qui m'a dicté un papier !!
On croit rêver !
La suite ? Aucune... même dans les éventuels échanges sibyllins post-départ, la banalité était telle que cela ressemblait plus à une tentative ironique qu'à un véritable intérêt...
Dommage, non ?
En définitive, on devrait tous apprendre à dire bonjour et au revoir dès l’école maternelle.... sincèrement.
Ah j'ai encore raté un truc on dirait ! Le lapin ?
ReplyDeleteTOA tu rates encore tout ;) ! Easter Bunny !
Delete