Monday, September 01, 2014

Rompre ? Incompatibilités d'humeur ? Quid ?


OL m’a envoyé un petit mot pour m’expliquer qu’il devait expliquer comment rompre avec l’ex-être aimé à ses enfants.

Vous me direz, quel lien avec mon blog ?

OL m’a dit « je t’explique et tu en fais un article humoristique, histoire que cela soit au moins drôle après-coup ! ».

Je suis d’accord sur le principe de faire un papier sur « rompre avec quelqu’un », mais j’ai indiqué que je n’étais pas la bonne conseillère en la matière car je déteste rompre.

J’ai toujours poussé le vice jusqu’à me rendre tellement détestable que l’autre se tire et me rende ma liberté.

Comme je ne suis pas fille à faire des scènes, à pleurer, à me moucher dans le drap et à demander sa tête (et plus si affinités) sur un plateau, les ruptures se sont passées en douceur.
J’ai rarement pris une claque en ne voyant pas venir la fin (si, deux fois, mais, bon, c’était ma faute, j’avais qu’à être plus attentive !).

Bref, revenons à nos moutons :

Premièrement, et dans le cas d’OL, on s’oriente en fait sur une rupture pour « incompatibilités d’humeur » après une relation approuvée par l’ensemble des forces en présence (parents, amis, relations, collègues de travail).

OL m’explique que son copain avait rencontré cette fille par l’intermédiaire d’une soirée entre couples mariés où, comme par hasard, la copine d’une des femmes en présence, était passée à l’improviste.

Sous la baguette des fées rassemblées, il l’avait trouvée « belle, sympathique, très entreprenante et surtout d’un niveau social recommandé par son entourage ». La perle rare, en somme !

Donc, le couple en question s’acoquine en moins de temps qu’il faut pour prononcer « Tu es la femme idéale, vivons ensemble », fait le bonheur de tous, « qui se ressemble, s’assemble », prépare des plans sur la comète, prévoit les décorations de mariage, l’appartement commun, le prénom des enfants (et même des petits-enfants), bref, l’amour à l’infini avec des brassées de roses rouge pour amoindrir les problèmes.

« Tout va bien dans le meilleur des mondes ».

Mais, après quelques années, deux ans en fait, le monde commence à pencher sérieusement du côté de monsieur. Madame possède toutes les qualités, mais monsieur indique à OL qu’il se sent « un brin oppressé dans un couple qui ronronne, honnêtement depuis le début, et surtout qui ne correspond pas à [sa] nature profonde. ».

Visiblement, monsieur n’était pas chaud depuis le début mais sous la pression conjointe des potes et de la famille, il a déniché la fille « que les autres souhaitaient pour lui ». Aïe !

Evidemment, sur cette base, il était évident qu’à un moment, ou un autre, cela allait « partir en biberine » (comme disait ma grande tante).

Forcément, monsieur allait se rendre compte que madame, bien que parfaite, n’était pas celle qui allait le faire avancer sur sa voie à lui, mais sur sa voie à elle.

C’est souvent là où le bât blesse.

On veut changer l’autre, pour le rendre comme on souhaite qu’il soit, afin qu’il colle au mieux à nos idéaux.

C’est là encore où je me différencie (d’où, comme dirait certains de mon entourage, l’explication de mon non-engagement à long terme par un mariage).

Je ne veux changer personne.

J’entends bien que l’on ne me change pas, non plus.

Que l’on améliore oui, sans problème, mais pas qu’on me refonde du sol au plafond.

Quelqu’un qui souhaite me « refaire » entièrement (notamment physiquement) implique qu’à la base je ne suis absolument pas la fille qu’il désire (même trois secondes).

Par contre, si l’on améliore par touches, j’accepte volontiers car cela veut dire que l’autre a compris, regardé et assimilé ce qui fait de moi la personne que je suis et les quelques (minimes) défauts que je peux avoir.

Rompre n’est pas aisé, ce n’est guère une partie de plaisir, mais cela s’avère nécessaire pour être soi-même et vivre avec un sourire mental permanent (malgré les soucis et autres joyeusetés de la vie en général).

Comme je ne suis pas bonne conseillère, j’ai juste dit à OL que son copain devrait s’en tenir à sa nature propre, à ce qu’il ressent lui, plutôt qu’aux jugements de son entourage, qui, malgré le fait qu’il le connaisse bien, ne sait pas qui est le véritable homme, seul face au miroir.

C’est notre part d’ombre, celle que l’on ne dévoile pas qui fait ce que nous sommes, ce que nous voulons et avec qui nous désirons être, pas les autres.

Enfin, cela est juste mon avis !


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