Friday, January 04, 2013

Aventures de la Smala : Ma famille est complètement déjantée, mais je survis



Depuis quelques temps, vous suivez (ou pas) les aventures de la Smala. Bon, je vais en décevoir certain(e)s mais, il est évident que si j’avais une famille pareille, j’aurais été condamnée depuis longtemps pour « meurtres au premier degré avec préméditation », voire pour « crime contre l’humanité ».

Mais, finalement, certains personnages ne sont pas loin de la réalité et je peux vous assurer que mon imagination n’a pas eu à se forcer pour « les aventures ».

Cependant, et nonobstant le fait que cette smala est imaginaire, certains personnages sont issus des rencontres que j’ai faites depuis mon enfance et toutes les histoires au cimetière sont exactes.

Alors, si vous en êtes d’accord, je vais vous expliquer comment la Smala a géré la ligne de conduite familiale…. (fort mal, bien sûr).

Vous avez bien compris que le chef c’est GAT, un peu gâteuse mais largement au-dessus de la mêlée.

La ligne de conduite est donc largement caduque mais GAT s’échine à transmettre des directives vieilles de quelques décennies, transmises par ses parents (vous voyez bien la chronologie, là ?).

Bref, pour faire court, tout le monde dans la Smala ne s’intéresse plus au pourquoi du comment mais plutôt à « comment se sortir de cette merde ».

Dernièrement quelques conciliabules et autres actions rebelles se sont développés pour renverser l’être suprême et mettre sur le trône familial un « vrai et pur » leader (à ce compte-là, autant le dire tout de suite, un dictateur).

Suprême, sentant toujours les bons coups, s’est désolidarisé de la meute pour éviter l’hallali et a demandé à Trois de ne « rien faire, comme d’habitude ». Trois, trop peureuse pour affronter l’hystérique smala, s’est collée-serrée à Suprême, qui n’en demandait pas tant. Réflexion de Suprême à Bibi : « Elle ne va pas me coller longtemps comme cela ! Je m’en suis débarrassé une fois, je peux recommencer ! »…

Bref, après deux semaines de tractations en tous genres et causeries stupides, le conseil de guerre (« Ah ouais carrément ! » a dit Quatre) a jugé bon (con ?) de  ne pas virer GAT « alors qu’elle est en fin de mandat » et a voté à l’unanimité « moins deux » (Quatre et Lord of the Rings n’ayant pas assimilé le déroulé de l’histoire) pour un statuquo familial.

Evidemment, GAT a eu vent de cette histoire (Pétunia aurait vendu la mèche sous la menace GATienne) et a convoqué « tout le monde, merdus ! » le dimanche suivant pour « explication de textes ! ». Tout le monde a tremblé devant sa diction claire et ferme et Cousine Aglaé a rué dans les brancards.

FlowerPower et Lord of the Rings ont même souscrit une assurance-vie pour se prévenir d’un éventuel attentat familial.

Trois, Suprême et Un ont signé un pacte de non-agression et Deux, Quatre et Bibi ont assemblé toutes les preuves à charge depuis la nuit des temps.

Tout ce petit monde s’est retrouvé le dimanche suivant chez GAT avec des sourires idoines et les cervelles en ébullition.

GAT s’est alors lancé dans un discours historiquement dramatique sur la ligne de conduire familiale, les « sacrifices » des anciens, les « galères d’entre-deux guerres », les « idioties » des années 60 et « tout le bordel » qui a suivi.

Trois a tourné de l’œil momentanément quand elle a réalisé que GAT savait pour certains faits des années 60 (en gros, Trois aurait manifesté en 1968 et aurait fait un peu « flowerpower » à Woodstock !).

GAT a souligné l’importance d’une « unité familiale intacte, pleine et mature » en regardant lourdement Quatre au passage, puis a expliqué que « elle vivante » personne n’aurait le droit de transgresser « la droiture de cette famille ». Un a bien glissé à Trois effrayée un doucereux « Si elle insiste pour ne plus être vivante » qui a fait rire Cousin Edmond.

Sommé de s’expliquer sur ce sourire sardonique, Cousin Edmond a alors déballé tout ce qu’il savait sur les liaisons dangereuses familiales et cela a tourné à règlement de comptes à GAT city !

Après deux heures de tirage de maillots, de cartons rouges, jaunes, bleus, roses et verts, d’engueulades homériques, de menaces de suicide collectif, d’implorations divines et de « j’en savais rien moi » (dixit Deux amorphe depuis le début), GAT a jugé bon de siffler la fin du match et a renvoyé tout son monde à la maison.

Tout le monde s’est serré la main, s’est embrassé dix fois et a regagné son domicile.

Depuis ? Rien. Personne n’a jamais reparlé de cet épisode familial et tout le monde a repris sa vie d’avant sous le joug de GAT.

Trois a juste manifesté quelques troubles gastriques et Cousin Edmond une urticaire géante pendant quelques jours…. Bref, « Trois fois Rien » (dixit Lord of the Rings, au top !).


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