En direct de mon salon !

Depuis hier soir, j’oscille entre l’hystérie blurienne (en boucle le DVD de Parklive, histoire de pleurnicher sur The Universal…. excuse bien bidon pour admirer le côté si choupinet de Graham Coxon, oui !) et la concentration totale de l’auteur…

J’ai promis à mon « Ô Agent » de boucler la « fin de la fin » de mon petit dernier (roman) avant mon arrivée (éventuelle) à SMV la semaine prochaine et du coup, j’ai coupé la lumière, allumé des bougies (oui, je rappelle que c’est bientôt Noël, et que j’ai tourné « pathétique ») et mis une des chansons qui m’accompagne pendant la rédaction de ce roman : « Ramona » par Fred Gouin (chanson préférée de mon grand-père paternel).

Du coup, j’ai fait un grand écart entre 1928 et 2012, et j’ai passé un long moment à écouter ma bande son pour cet écrit…. J’ai abandonné Coxon, Albarn, James, et Rowntree pour Jean Sablon, Fred Gouin et André Claveaux… (Notez bien que je reste toujours focalisée sur des -jolis- garçons !).

J’avais déjà évoqué ce nécessaire besoin d’écouter une chanson en boucle pour écrire, mais du coup, je pensais, à tort, pouvoir coucher mes mots sur n’importe quelle chanson… 

Vous savez quoi, j’avais tort… Impossible d’écrire la lettre de Karl (oui, encore un garçon, et accessoirement principal personnage) qui clôturera le bouquin, avec Damon Albarn qui me susurre « when you are alone it will be there with you »(1) ! Comme quoi, même blur ne peut pas toujours me sauver la mise !

Alors, je me suis résignée à reprendre du Fred Gouin en boucle pour continuer mon duo « amoureux » avec Karl… Malheureusement, cette fois-ci, c’est mon cerveau qui refuse de clore le dernier chapitre. Je déteste quitter quelqu’un…. A fortiori, ce personnage-là.

C’est sûrement la faute à mon « Ô Agent » qui n’a pas encore trouvé le temps de lire le petit dernier …. Il faut bien que je blâme quelqu’un !…. Ha !

(1)   This Is A Low