Monday, September 10, 2012

Suis-je vraiment une fille ? La question du siècle ?


Après certains de mes bulletins, j’ai été interrogée et sommée ( ?) de répondre à une question banale mais qui avait l’air essentielle pour ceux qui me l’ont posée :

Suis-je vraiment une fille ?

Mes parents diraient que, oui, effectivement, au point de vue strictement physique, je suis une fille. Ma mère vous dirait que « oui, c’est bien une fille, c’est prouvé !  C'est d'origine !"  (humour de maman !).

Mon père vous dirait également que « oui, sans aucun doute, c’est une emmerdeuse comme toutes les femmes de la famille ! ! ».

Avec de tels soutiens, je crains fort de trouver une aide quelconque.

Oui, je suis une fille. Et j’aime bien le fait d’être une fille. A choisir, si j’avais pu le faire à la naissance, j’aurais vraisemblablement voté pour être une fille.

C’est sympathique d’être une fille car vous pouvez être à la fois : forte et fragile, aimable et emmerdante, jolie ou moche (enfin pas trop), intelligente ou idiote, vous trouverez toujours un homme pour vous faire la cour.

Oh, oui, je vous entends d’ici « Quelle honte présenter la femme sous cet angle ! ».

Mais, justement, mesdames, nous sommes, depuis la nuit des temps, les petites choses fragiles que les hommes tentent de protéger, de sécuriser ; pour lesquelles ils se battent, d’entre-tuent et même commettent les pires horreurs.

Et nous, que faisons-nous ? Nous jouons notre rôle de femme fragile mais pas docile.

Depuis tout ce temps, nous avons appris une simple chose des hommes : ils sont faibles, plus faibles que nous en fait (ils le reconnaissent eux-mêmes !)…. Alors, nous en jouons bien volontiers.

Ne me dites pas que vous n’avez jamais joué à ce petit jeu de la fille fragile ? C’est bien dommage ! Ces messieurs aiment beaucoup se sentir protecteurs et un peu mâle. Ils sont dernièrement souvent mis à mal par les féministes pures et dures et se révèlent encore plus prévenants quand on cesse de jouer à la femme forte (que nous sommes !).

Je suis, malheureusement, le très mauvais exemple à suivre.

J’ai, comme toutes, des forces (un certain nombre) et des faiblesses (en nombre suffisant aussi) que j’essaie de cacher  au maximum.

Cela relève d’un exploit quotidien. Mais à force de se montrer sans faiblesse, on passe, nous les femmes, soit pour des emmerdeuses (au mieux), soit pour des castratrices (au minimum), soit, enfin, pour des féministes « de merde » (au taux maximum). Cette dernière appellation est, la plupart du temps, synonyme de « courage, fuyons la bête ».

Donc, pour être une femme, il faut trouver le juste équilibre entre la femme et l’homme, entre la force et la faiblesse.

Cette stabilité est laborieuse à atteindre et quand on y parvient, l’homme a déjà fait ses valises avec la jolie demoiselle en détresse d’à côté !

4 comments:

  1. >>C’est sympathique d’être une fille car vous pouvez être à la fois : forte et fragile, aimable et emmerdante, jolie ou moche (enfin pas trop), intelligente ou idiote, vous trouverez toujours un homme pour vous faire la cour.<<

    Bizarre moi y'en a jamais aucun pour me faire la cour... Comme quoi...


    (Si 'javais eu le choix, j'aurais voulu être un mec, à bien des égards.)

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    Replies
    1. Je cherche encore celui que me faire la cour ;)

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    2. Tss d'toute façon, les mecs c'est de gros nazes. (Je devrais cesser de commenter le vendredi soir en fait...!)

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    3. Mais, j'aime tes commentaires..

      ps : Pas tous, heureusement. J'en ai connu et en connais qui sont de très belles personnes ;)

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